Aux USA depuis 3 mois, Olivier Giroud choqué par une différence avec l’Europe : « Il y a beaucoup de…

Olivier Giroud souligne la grosse différence entre Europe et Etats-Unis
TMC (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Après une illustre carrière en Europe lors de laquelle il a tout gagné, Olivier Giroud a choisi de quitter le Vieux Continent pour finir en pente douce du côté de la MLS. Arrivé aux Etats-Unis pour cet ultime challenge, le nouvel attaquant du Los Angeles FC n’a pas tardé à s’adapter, tout en notant deux différences majeures entre sa vie européenne et sa vie américaine…

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Partir au bon moment, c’est ce qu’a toujours su faire Olivier Giroud. Entré dans le coeur des tifosi milanais suite à un passage de 3 ans très réussi en Lombardie, le Français, qui a désormais tout gagné en Europe, a choisi de rejoindre son ami Hugo Lloris du côté de Los Angeles. Et si certains parlent de pré-retraite, lui reste déterminer à gagner, comme il l’a montré en marquant en finale de l’US Open Cup. La cerise sur le gâteau d’une adaptation réussie.

Olivier Giroud évoque les 2 différences majeures entre Europe et USA

Dans un entretien accordé au « Guardian », Giroud, fin observateur, a identifié les deux grosses différences entre le championnat américain et ce à quoi il s’était habitué en Europe ces 20 dernières années. D’abord, c’est au niveau de la manière de jouer que l’ex-Gunner a identifié une autre approche, qui lui convient bien :

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Pour être honnête, l’intensité m’a agréablement surprise. Il y a une différence avec l’Europe tactiquement, car ici les équipes jouent davantage pour marquer. Il y a ce désir d’aller de l’avant, d’empiler les buts. C’est bien pour les attaquants et pour les fans !



Mais ce qui a surtout retenu l’attention de l’ancien bleu, c’est la nécessité de très longs déplacements sur l’immensité du territoire américain. Un élément qui impacte l’approche de son métier au quotidien :

Il y a beaucoup, beaucoup de déplacement. En Europe, quand tu voyages pour la Champions League, par exemple, le vol le plus long est généralement d’une heure et demie ou deux. Ici, j’ai déjà fait 20 heures en un mois. Donc c’est important d’être encore plus professionnel dans ta récupération, de bien dormir, bien manger, et faire les traitements nécessaires pour être en forme.

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En tout cas, ses fans peuvent être rassurés, après avoir déjà pas mal bourlingué en Angleterre, puis en Italie du côté de Milan, « Gigi » le globe-trotteur s’est très rapidement habitué à sa nouvelle vie américaine. Basé du côté de Los Angeles, le meilleur buteur de l’histoire des Bleus savoure cette probable dernière étape de sa carrière avec les siens :

Il y a tellement de choses différentes ici, mais j’adore le mode de vie. Mes enfants ont l’occasion de jouer au foot et de nager après l’école. J’ai la chance d’avoir une piscine à la maison, et j’ai acheté des cages pour qu’ils puissent jouer au ballon. Ils profitent vraiment de la vie, et moi aussi. Je suis quelqu’un de très social, j’aime rencontrer les gens. J’ai déjà quelques amis à LA, donc l’adaptation était rapide. Et puis il y a les « Frenchies », qui parlent français !

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Olivier Giroud ne prenait que peu de risques : il savait pertinemment que les Etats-Unis plairaient à lui et à sa famille, et il n’est clairement pas déçu après quelques mois au pays de l’Oncle Sam ! Le Savoyard doit néanmoins encore s’ajuster aux fréquents longs trajets en avion, un grand classique aux USA. Les joueurs NBA, qui jouent jusqu’à 100 matchs par saison, en savent quelque chose…

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