NBA – Gregg Popovich sans faux-semblant sur Klay Thompson : « Il a ruiné…

Le mythique coach NBA Gregg Popovich (gauche) et le shooteur des Dallas Mavericks Klay Thompson (droite)
FOX Sports (DR) / TNT Sports (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Battus pour leur premier match de la saison par Dallas, les Spurs de Gregg Popovich ont notamment souffert face aux banderilles plantées par Klay Thompson. Au préalable, le mythique entraîneur avait d’ailleurs tenu des propos de taille sur son bourreau du soir.

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Habitué au succès presque permanent sur près de deux décennies en NBA, il en a perdu le goût ces dernières années. Y compris dans le contexte toujours particulier du premier match d’une saison. Gregg Popovich n’a en effet plus remporté ce genre de rencontre depuis 2021 avec les Spurs. Et pour la deuxième fois consécutive, ce sont les Mavericks qui l’en ont empêché ce jeudi (120-109), portés par une recrue en grande forme.

Gregg Popovich honnête sur l’arrivée de Klay Thompson à Dallas

Outre le carton désormais traditionnel de Luka Doncic (28 points, 10 rebonds, 8 passes décisives), Dallas a pu compter sur un Klay Thompson survolté pour ses débuts avec la franchise. Auteur de 22 points et de 6 tirs à trois points, l’arrière a justifié sur ce coup l’investissement effectué par les Mavs pour le recruter. Investissement qu’a d’ailleurs été le premier à regretter Popovich, comme il l’a avoué ces dernières heures :

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Gregg Popovich : Ma réaction quand j’ai appris que Klay avait signé aux Mavericks ? « Oh mon Dieu, comment ont-ils foutrement pu faire ça ? » C’est la pure vérité. Je devais sûrement boire un verre de vin quelque part et il a ruiné ma soirée.

Voir le rival texan se renforcer avec un shooteur aussi référencé n’a semble-t-il pas plu au glorieux entraîneur, ce qui parait finalement assez logique.



En effet, sur le papier, la présence de Thompson aux côtés de créateurs tels que Doncic et Kyrie Irving rend les Mavericks encore plus redoutables qu’ils ne l’étaient déjà. Sachant que ces derniers sortent d’une participation aux Finales, Coach Pop’ avait de quoi pester. Encore plus en tenant compte du fait que Jason Kidd, dont il affirme admirer le travail, continuera de diriger tout ce beau monde :

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Gregg Popovich : Jason Kidd a fait du très bon boulot jusqu’ici. Il est juste dans ses demandes à ses joueurs et ils le respectent. En NBA, c’est le début du succès pour un coach. Vous ne pouvez pas avoir peur d’être exigeant, vous devez tenir vos joueurs pour responsables mais le faire de manière juste pour qu’ils continuent de vous respecter, parce que les joueurs captent vite quand on se fiche d’eux.

Si vous êtes faux, si vous essayez d’être quelqu’un que vous n’être pas ou tentez de leur apprendre quelque chose sans avoir la moindre idée de ce que vous faites, ils le sentent immédiatement. Et évidemment, (Kidd) a une grande crédibilité en tant que meneur dans la ligue, étant donné l’intelligence et l’esprit de compétiteur qu’il affichait en tant que joueur. Il fait du très bon travail.

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Grand amateur de vin, Gregg Popovich a vu l’une de ses soirées dégustation estivales gâchée par l’arrivée de Klay Thompson aux Mavericks. Sa méfiance quant à ce cocktail d’apparence explosif s’est d’ailleurs justifiée ce jeudi, aux dépens de ses Spurs.

NBA 24/24

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