Le jamaïcain Sean Bailey sans détour sur la nuit au village olympique de Paris : « J’ai entendu…

Le jamaïcain Sean Bailey évoque les JO en France
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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Si le village olympique a eu son lot de compliments, notamment vis-à-vis de la diversité des activités proposées et de certaines vues particulièrement plaisantes sur la Seine, il a aussi été beaucoup critiqué. Et c’est un sujet en particulier qui a troublé les athlètes, plus encore que les fameux lits en carton. Un réel problème aux conséquences fâcheuses…

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Pensé et réfléchi sous tous les angles pendant de longues années, le village olympique de Paris a globalement rempli son rôle, tant pour les athlètes que pour le personnel et les observateurs. Mais plusieurs points ont tout de même fait grincer des dents, notamment ceux liés à la volonté écologique de l’organisation, au détriment du confort des sportifs.

En plus du manque de viande qui a braqué d’emblée certains athlètes, ainsi que les lits en carton qui ont tant fait parler, il se trouve que le problème majeur est celui qui a le moins fait de vagues : le manque de climatisation. Cette absence, censée être compensée (en vain) par un système d’eau dans les murs, a ulcéré de nombreux athlètes, dont le sprinteur Sean Bailey.

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L’absence de climatisation au village olympique plus grave que prévue ?

Interrogé par le média « Today », le Jamaïcain n’a pas caché que les conditions pour dormir étaient dérangeantes au plus haut point, impactant beaucoup de résidents du village :

Tout le monde ne disposait pas d’air suffisant, et ton corps ne reste pas à une température optimale. Du coup, tu transpires toute la nuit… J’ai entendu beaucoup d’athlètes se plaindre de crampes…



Des propos aussi troublants n’ont pas beaucoup été relayées dans les médias, mais un tel problème impacte nécessairement la récupération des athlètes, et, donc, leurs performances. Il se trouve que Bailey n’a pas été le seul à se prendre en la matière : Thomas Ceccon, furieux, s’est résolu à dormir dehors pour trouver de l’air, tandis que Bernadette Szocs a fait part de son mécontentement :

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Il n’y a pas de climatisation, juste un ventilateur – et ce n’est clairement pas assez. Heureusement qu’on a de la chance qu’il n’ait pas fait si chaud à l’extérieur au début de la quinzaine… Mais maintenant il fait très chaud, et ça se ressent.

La température dans les chambres est trop élevée, le ventilateur n’est pas assez puissant… Quand il est sur toi, ça va, mais dès qu’il tourne, tu ne sens plus rien. J’ai dormi avec la porte ouverte. Les chambres sont petites, alors qu’on est deux personnes dedans.

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De toutes les critiques qui ont pu être formulées sur un village olympique par ailleurs accueillant et satisfaisant, l’absence de climatisation a peut-être été la préjudiciable. C’est d’autant plus vrai lorsqu’on sait que les athlètes qui ont la possibilité ou les moyens de s’installer à l’hôtel ont, de fait, eu un avantage sur la concurrence. Indépendamment de la considération écologique, se priver de climatisation pour un tel événement en plein été apparaît décidément comme une erreur.

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