puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Grand espoir de médaille d’or durant les Jeux Olympiques de Paris, Sara Balzer s’est contenté de l’argent lors de l’épreuve du sabre individuel féminin. Breloque qu’elle a ramenée en pleine nuit au village olympique, dans un cadre particulier qu’elle a révélé.
À l’instar du judo ou de la natation, l’escrime a véritablement fait vibrer l’Hexagone durant la première semaine des Jeux Olympiques de Paris. Il faut dire que les athlètes français y étaient très représentés et étaient nombreux à incarner de vraies chances de médailles. En particulier dans l’épreuve du sabre féminin, où deux Tricolores ont eu le privilège de se disputer la médaille d’or.
Sara Balzer dévoile son expérience nocturne au village olympique
Stars de leur discipline, Sara Balzer et Manon Apithy-Brunet ont particulièrement brillé sur la piste des Jeux de Paris. À tel point qu’elles se sont retrouvées en finale et ont livré une remarquable bataille, remportée par la Lyonnaise (15-12). Forcément quelque peu déçue, sa compatriote a malgré tout tiré des satisfactions dans la défaite, et notamment l’ambiance qui régnait au Grand Palais. Elle raconte au micro du Figaro :
Sara Balzer : Je n’ai pas beaucoup regardé le public pendant la journée, mais c’était juste dingue. En escrime, on n’a pas l’habitude d’avoir autant de monde pour nous regarder. Vraiment pas. Ça nous a portées. Moi, quand j’étais en chambre d’appel et que j’entendais toutes ces acclamations, j’avais des frissons. J’en avais presque les larmes aux yeux. C’était exceptionnel, assourdissant à des moments.
Focalisée sur sa mission, Sara Balzer n’a malgré tout pas pu échapper à la ferveur populaire des tribunes. Nul doute qu’elle aurait dès lors aimé communier avec le public parisien avec l’or autour du cou, plutôt que la médaille d’argent qu’elle a remportée. Cela dit, sa journée du 29 juillet n’en a pas moins été épuisante. Une sorte de réconfort semblait dès lors s’imposer à elle une fois l’agitation terminée.
Le lendemain, au moment d’aller à la rencontre du public du Club France, l’Alsacienne a ainsi dévoilé sa petite excursion nocturne au village olympique. Ainsi que la catégorie très précise d’athlètes qu’elle a côtoyée dans ce contexte :
Sara Balzer : Le cerveau ne voulait pas s’éteindre. C’était une nuit agitée. Il y a eu la cérémonie de remise des médailles, le contrôle anti-dopage, puis je suis allée manger au village parce que j’avais trop faim ! À 2h30 du matin, j’ai croisé uniquement des médaillés au self.
Pendant que les autres sportifs rassemblés dans le village dormaient sans doute en préparation de leur épreuve, seuls les médaillés ont cédé à l’appel de la faim à une heure si tardive. C’est aussi cela qui fait le charme si particulier du lieu de vie.
Épuisée après une journée durant laquelle elle a remporté une médaille d’argent, Sara Balzer tenait néanmoins à se remplir le ventre. L’occasion pour elle de se retrouver entourée d’autres médaillés dans la cantine du village olympique.
