Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Premier choix de la Draft 2024, Zaccharie Risacher a débarqué entouré d’une certaine pression aux États-Unis, et plus précisément Atlanta. Un environnement inédit pour lui sur lequel son coéquipier suisse Clint Capela lui a prodigué un précieux tuyau.
Débarquer dans un lieu où vous n’avez jamais mis les pieds et devoir s’y acclimater n’a rien d’un jeu d’enfant. Encore plus lorsque vous vous y retrouvez avec une réputation lourde à porter. C’est pourtant ce qu’a dû faire Zaccharie Risacher cet été. Premier choix de la Draft NBA 2024, le jeune ailier français a été sélectionné par les Hawks et a dès lors rapidement posé ses valises à Atlanta.
Sur place, les membres de sa franchise ont évidemment tout fait pour le mettre à l’aise le plus vite possible afin qu’il se montre performant sur le terrain. Le leader de l’équipe, Trae Young, a par exemple fait partie des premiers à contribuer à son bien-être et à le mettre en confiance via des propos flatteurs à son égard. Sans parler de la présence rassurante d’un autre joueur francophone au sein de l’effectif.
L’amusante anecdote de Clint Capela sur Zaccharie Risacher
Natif de Genève, Clint Capela évolue du côté d’Atlanta depuis 2020 et peut dès lors estimer connaître la ville comme sa poche. À ce titre, il apparait comme un allié évident de Risacher dans son installation et son accoutumance. Dans le cadre d’une récente conférence de presse, il a d’ailleurs affirmé avoir rendu un petit service à l’espoir tricolore et lui avoir fait découvrir une spécificité des États-Unis par rapport à la France :
Clint Capela : On parle tous les jours et il y a une semaine environ, j’ai vu qu’il avait de la fiente d’oiseau sur sa voiture. J’étais là, « Ok Zac, ça fait cinq jours que tu te ramènes avec ça sur ta voiture. C’est une belle voiture, tu viens de l’acheter. Je vais t’envoyer une adresse où tu pourras la laver. » Et il lui a encore fallu attendre cinq jours de plus pour qu’il y aille !
Un matin, au réveil, je lui ai envoyé, « Zac, tu es en repos aujourd’hui, profites-en pour aller la laver. » Au final, il y est allé et le lendemain, j’étais là, « Ce n’était pas si terrible, si ? » Il m’a répondu, « Non, je n’ai même pas eu à sortir de ma voiture, donc c’est allé assez vite. » Je lui ai dit, « Ouais, je t’avais prévenu. » Ici, ce n’est pas comme en France. Il n’a pas à sortir de ta voiture, il lui suffit d’attendre. Donc il était content.
Visiblement habitué aux stations de lavage répandues en France, où il faut sortir de son véhicule afin de déclencher un cycle de nettoyage, Risacher pouvait se montrer surpris. Capela, lui, a semble-t-il pris l’habitude de ce luxe relatif, puisqu’il réside de l’autre côté de l’Atlantique depuis 2014. Espérons désormais qu’il se révélera aussi utile à son partenaire français sur les parquets qu’en dehors.
Rare coéquipier francophone de Zaccharie Risacher aux Hawks, Clint Capela lui aurait réservé une première surprise en l’envoyant… dans un car-wash américain et sa technologie plus développée qu’en France. Vive les États-Unis.