Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Aussi incroyable en match que fantasque sur et en dehors des parquets, Dennis Rodman a marqué l’histoire du basket-ball. Mais il n’était pas le seul de sa famille à avoir fait forte impression dans cette discipline, comme l’a raconté l’ancien joueur Larry Johnson. La soeur aînée de The Worm était notamment dotée d’un physique effarant.
Comme quoi, il n’y a pas toujours besoin d’être un monstre offensif pour devenir une légende de la balle orange. Dennis Rodman incarne cette maxime à la perfection, lui qui n’a tourné qu’à 7.3 points de moyenne en carrière. Ce qui ne l’a pas empêché de marquer les années 80 et surtout 90 de son empreinte, lui qui a signé un palmarès dantesque.
Cinq bagues de champion NBA, deux trophées du Défenseur de l’Année ainsi que sept titres consécutifs de meilleur rebondeur de la ligue : difficile de faire mieux que l’ancien intérieur des Pistons et des Bulls. C’est dans sa moitié de terrain que le Hall of Famer a écrit sa légende, étant doté d’instincts hallucinants mais aussi d’un physique lui permettant de défendre sur absolument tous les postes.
Debra Rodman, la terrifiante soeur de Dennis
Quand on se penche sur le sujet, on se rend d’ailleurs rapidement compte que The Worm n’était pas le seul membre de sa famille à être gâté sur le plan génétique. Ce fut aussi le cas de sa soeur Debra, double championne universitaire avec Lousiana Tech dans les années 80. Elle aussi une rebondeuse féroce, l’intéressée a d’ailleurs été encensée par le légendaire Larry Johnson sur le podcast All The Smoke :
C’est la meilleure rebondeuse de la famille. Elle est allée à Louisiana Tech, elle s’appelle Debra Rodman. Renseignez-vous sur elle. Elle lui ressemble, elle était bâtie comme lui. Elle s’appelle Debra Rodman, et c’était une vraie dure quand elle était à Louisiana Tech. Je crois qu’elle a battu Cheryl Miller (soeur de Reggie Miller, ndlr). C’était une bête. C’était la meilleure rebondeuse de la famille, Debra Rodman.
Au total, Debra a cumulé plus de 1.200 rebonds durant sa carrière NCAA, tout en affichant un bilan insensé de 130 victoires pour seulement six défaites. Dennis, qui est son benjamin, n’a d’ailleurs longtemps été connu que comme un « petit frère de ». Interrogée sur sa frangine en 1986, Rodzilla n’avait pas mâché ses mots à son sujet :
J’étais incapable de les battre (Debra et son autre soeur Kim, ndlr). Elles me défiaient ainsi que l’un de mes amis et elles nous battaient tout le temps.
Quand on connaît le goût de ses aînées pour la cueillette au rebond, on comprend mieux pourquoi l’ancien joueur était si doué dans ce domaine. Il avait été formé à bonne école…
Dennis Rodman est l’un des joueurs les plus mythiques de l’histoire, mais il a longtemps évolué dans l’ombre de sa soeur Debra. Il faut dire que cette dernière avait littéralement tout cassé lors de son parcours universitaire et qu’elle le malmenait sur un terrain !