Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Figurant d’ores et déjà parmi les femmes les plus fortes du monde du haut de ses 21 ans seulement, l’haltérophile Park Hye-Jeong a découvert ses tout premiers Jeux Olympiques avec la manière, en décrochant une très prometteuse médaille d’argent. Le point noir ? Le village olympique, et plus précisément sa nourriture, qui n’a pas plu du tout à l’athlète… Explications.
La Corée du Sud tient très vraisemblablement son nouveau phénomène en haltérophilie. Déjà championne du monde en 2023, Park Hye-Jeong a glané une médaille d’argent aux JO de Paris, en signant un nouveau record national. Déjà tournée vers l’avenir, elle ne masque pas son ambition quant aux prochaines Olympiades :
Beaucoup de choses se sont produites lors de la préparation des Jeux Olympiques de Paris. Grâce au personnel de la Fédération d’haltérophilie, à l’entraîneur et à ma famille aimante, j’ai pu surmonter les difficultés. Avec ces Jeux Olympiques, je pense avoir acquis une force que je n’avais jamais eue. J’aimerais vous demander de vous intéresser à l’haltérophilie coréenne à partir de maintenant, et je ferai de mon mieux pour viser une médaille d’or aux Jeux Olympiques de Los Angeles.
Park Hye-Jeong s’en prend à la nourriture du village olympique
De retour dans son pays natal, la jeune femme de 21 ans a été accueillie en star, et a été invitée dans plusieurs émissions de télévision. C’est dans l’une de celles-ci qu’elle a fait part de ses remontrances vis-à-vis du village olympique. Pour Hye-Jeong, ce ne sont pas les fameux lits en carton qui ont posé problème, mais bel et bien le restaurant.
J’ai une envie folle de manger du riz frit au kimchi (une spécialité sud-coréenne, ndlr). Mon entraîneur a fait beaucoup pour moi au niveau de la nourriture, parce qu’au village olympique de Paris, le restaurant… C’était tellement ennuyeux au niveau de ce qui était proposé que je voulais quelque chose de stimulant. Il n’y avait même pas de blanc de poulet.
Des propos qui n’ont pas surpris le présentateur de l’émission, qui en a repassé une couche dans la foulée :
Oui, j’ai entendu que la nourriture au sein du village n’était pas à la hauteur.
Il est vrai que plusieurs polémiques ont éclaté à ce propos, entre les athlètes qui ont déploré le côté trop « vegan » des plats proposés, les quantités manquantes de protéines au début de la quinzaine, ainsi que les trop longues files d’attente. L’organisation a réagi promptement à chaque remarque, mais tout n’a pas été parfait pour autant.
Si le village olympique souhaitait proposer des nourritures convenant à tous les athlètes et à toutes les cultures, le nombre important de remontrances atteste du fait que ce pan n’a pas été à la hauteur des autres. Une leçon à tirer, notamment pour les organisateurs des Olympiades de Los Angeles dans 4 ans.