Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Sujet longtemps tabou en marge des JO, il est désormais acté et connu de tous que le village olympique est un endroit où la fête s’immisce, parfois, et se traduit en relations intimes, souvent. Mais à Paris, alors que les lits en carton ont été si durement critiqués pour leur absence de confort, les athlètes ont regorgé d’ingéniosité, comme l’a expliqué la basketteuse Marena Whittle…
Plus de 10.000 athlètes, tous au sommet de leur forme physique, en pleine fleur de l’âge, réunis dans un même endroit ? Tel est en substance le concept du village olympique, élément indissociable des JO tous les quatre ans. Et si l’objectif est avant tout de permettre à chacun de vivre de manière confortable afin de performer au mieux le jour de la compétition, la fête est évidemment inévitable au sein des bâtiments.
Outre les soirées arrosées, qui deviennent rapidement prépondérantes à mesure que les jours passent, le nombre très important de relations charnelles entre les athlètes n’est plus vraiment un secret de polichinelle. La basketteuse 3×3 Marena Whittle ne dira pas le contraire, elle qui a révélé quelques détails sur l’envers du décor lors d’un entretien à un média australien.
Les détails olé-olé de Marena Whittle sur la vie au village
À quelques jours de la fin des Olympiades, l’Australienne n’avait en effet pas caché que les relations intimes étaient en plein boom, alors que la majorité des épreuves étaient terminées :
Il y a eu une vraie bascule après la fin des épreuves de la plupart des athlètes. Là, honnêtement, ça y va. Tout le monde parle déjà de la cérémonie de clôture, parce qu’après ça… Ça va être fou. Je peux déjà voir le chaos que ça va être juste par rapport à l’état du village maintenant.
Au soir de l’élimination de son équipe après une défaite face au Canada, Whittle et ses coéquipières sont allées faire la tournée des bars parisiens jusqu’à deux heures du matin. À leur retour, les jeunes femmes sont tombés sur un village grand éveillé, où des passe-temps plus ou moins avouables étaient en train de se dérouler.
Il faut dire qu’en raison des fameux lits en carton, particulièrement inconfortables, de nombreux athlètes ont choisi de délocaliser leurs parties de jambes en l’air ailleurs dans le village olympique. Et comme il n’a pas été possible de rééditer le coup de la laverie, grand classique des JO de Tokyo, en raison d’une surveillance accrue et d’horaires stricts dans celle du village parisien, les sportifs ont improvisé. Toujours bien bavarde, Marena Whittle a ainsi déclaré :
Ici, la laverie est toujours gardée par quelqu’un, et il y a des horaires bien précis. Mais ce n’est pas grave, car il y a beaucoup de coins un peu cachés et discrets au sein du village. Certains l’ont notamment fait sous un pont, ou même dans un souterrain… Il y a beaucoup d’endroits dont chacun peut profiter à sa guise.
Comme depuis de longues années, et comme ce sera probablement encore le cas très longtemps, les athlètes sont bien déterminés à profiter des Jeux Olympiques pour faire des rencontres charnelles au sein du village. Les propos de Marena Whittle ne viennent que le confirmer, et rappeler une chose : l’organisation a bien fait de distribuer près de 300.000 préservatifs !