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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Désormais ex-coéquipier de Rudy Gobert, Karl-Anthony Towns avait forcément un œil sur la finale des Jeux Olympiques de Paris entre l’équipe de France et Team USA. Il s’est d’ailleurs récemment exprimé sur les exploits de Stephen Curry lors de ce match.
Préférant faire l’impasse pour le TQO disputé en Grèce au début de l’été, il n’a dès lors pas permis à sa sélection de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris. Malgré cela, Karl-Anthony Towns avait de bonnes raisons de suivre le tournoi. Et encore plus sa finale, qui opposait l’équipe de France de Rudy Gobert à Anthony Edwards et Team USA. Or, les deux hommes se sont fait voler la vedette par Stephen Curry.
Karl-Anthony Towns sidéré par la finale olympique de Steph Curry
Déjà étincelant et salvateur lors de la demi-finale contre la Serbie, Curry a de nouveau enfilé sa cape de héros face à la France. Son coup de chaud en toute fin de rencontre, malheureusement fatal aux Bleus, continue même de faire parler deux mois après. Outre le coach personnel du meneur-star, c’est Towns qui s’est épanché avec ébahissement sur le sujet dans le cadre de son récent passage dans le Club Shay Shay :
Karl-Anthony Towns : En tant que shooteur, c’était incroyable de regarder Steph Curry pendant les Jeux Olympiques. (…) C’est le meilleur shooteur de tous les temps, il n’y a pas photo. Je n’ai jamais vu un mec faire en sorte que je lève mon derrière du canapé et que j’aille prendre des tirs DIRECTEMENT ! Ce qu’il a fait, c’était dingue !
Même un expert du tir extérieur tel que KAT n’en est donc pas revenu.
Et pourtant, le nouveau big man des Knicks connait le talent de Steph en la matière, lui qui peut estimer l’avoir affronté à son prime en NBA :
Karl-Anthony Towns : Quand je l’ai vu jouer face à la France, j’ai dit à ma copine que je l’ai affronté dans sa version vintage qui était tellement talentueuse. Mais ce qu’il a fait contre la France, c’était ce « Vintage Steph », mais dans sa version la plus polie.
C’était le niveau expert. Il ne mettait pas juste ses tirs grâce à son talent, c’était de la précision calculée. Il leur a dit, « Je vais shooter de quatre façon différentes. Quatre tirs à 3 points, quatre type de shoot différents, et je vais vous montrer à quel point je suis fort là-dedans. » Le premier, c’était sur un pull-up, un tir assez direct. Le deuxième, il a d’abord fait une feinte, il a redescendu le ballon puis il a tiré.
Le troisième, c’était une autre feinte, puis un pas vers la gauche avant qu’il prenne son tir. Et le quatrième, c’était juste du freestyle. Celui-là était fou. Il fait un hop step sur la droite, aligne ses épaules et boom. Dedans. C’était spécial.
Par chance, les États-Unis ne devraient pas pouvoir compter sur un diable pareil lors des JO de 2028, durant lesquels la France aura à cœur de prendre sa revanche.
Lui aussi capable de prendre feu à 3 points, Karl-Anthony Towns admet néanmoins être resté sidéré devant le récital en la matière offert par Stephen Curry face à l’équipe de France. Tant et si bien qu’il serait allé s’entraîner au tir extérieur dans la foulée.
