Après les JO, l’haltérophile anglaise Emily Campbell sans détour sur les lits en carton : « C’était…

Emily Campbell évoque le village olympique
Sky Sports News (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

La presse en a beaucoup parlé, et sûrement trop aux yeux de l’organisation de Paris 2024. Mais il est bien difficile de nier que les fameux lits en carton installés dans le village olympique n’ont pas remporté un franc succès. Et l’haltérophile anglaise Emily Campbell, qui dépasse les trois chiffres sur la balance, ne vous dira pas le contraire…

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Pour Emily Campbell, ces Jeux Olympiques n’étaient que du bonheur. Certes, elle n’a pas obtenu de médaille d’argent en haltérophilie (+ de 81kg) comme à Tokyo, mais sa médaille de bronze suffit amplement à son bonheur. D’autant que la Britannique a très clairement gagné la médaille d’or de la meilleure coupe de cheveux de ces Olympiades :

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Emily Campbell dépitée par les lits en carton

Si l’athlète a été ravie de partager ce succès avec sa famille et ses proches, ce qui rend à ses yeux la médaille « plus spéciale qu’à Tokyo », Campbell a toutefois déchanté au village olympique. La cause ? Les fameux lits en carton, qui ne lui ont pas fait passer que de bons moments. Interrogée par la BBC sur le chemin du retour, la native de Nottingham n’a pas mâché ses mots :



Ce que je vais faire en rentrant chez moi ? Dormir dans mon propre lit. J’ai une hâte folle d’y être. Je sais que ça paraît bizarre, mais honnêtement, ces lits en carton du village, c’était pas ça du tout. Donc hâte de rentrer, et hâte de voir mes proches qui représentent une partie monumentale de cette médaille.

En filigrane, la Britannique soulève ici un sujet majeur : tous les Olympiens ne sont pas des athlètes longilignes sculptés comme des dieux grecs. Les haltérophiles, certains rugbymen, ou judokas, pour ne citer qu’eux, ont une grande carrure. Et beaucoup ont souffert, plus encore que leurs homologues, sur ces petits lits en carton.

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Nul doute que ce sujet devra être pris en compte pour les JO de 2028 à Los Angeles, car des améliorations sont clairement possibles. D’ailleurs, Emily Campbell n’a pas été la seule à se plaindre de ces fameux lits, bien loin de là. Simone Biles, dont la voix porte évidemment beaucoup au regard de son statut, avait elle aussi poussé un coup de gueule :

Je dirais que le pire, c’était les lits en carton. Nous sommes des athlètes d’élite qui essaient de donner le meilleur d’eux-mêmes pour le plus grand événement de leur vie et c’est comme si les organisateurs nous disaient : « Ok, eh bien essayez de le faire après avoir dormi sur ces lits en carton ! »

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L’inconfort des lits en carton a dérangé Emily Campbell, mais fort heureusement, ce sont surtout les souvenirs de cette médaille face à une compétition plus relevée qu’à Tokyo, qui plus est devant ses proches, que la quadruple championne d’Europe retiendra prioritairement. L’aboutissement d’un rêve pour elle.

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