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Par Rédaction | Sport
Tous les 4 ans, des milliers d’athlètes dans la forme de leur vie affluent dans un même endroit où tout est possible ou presque : le village olympique. Sujet de nombreux fantasmes, ce fameux village est-il vraiment le lieu d’idylles en pagaille au détour de la laverie ou de chambres de 8m2 ? L’anglais Matthew Syed, double Olympien, n’a pas fait dans la langue de bois !
Comme une sempiternelle rengaine, la même question revient tous les 4 ans lorsque les Jeux Olympiques approchent – et ceux de Paris n’y ont pas coupé : le village olympique regorge-t-il de secrets inavouables, notamment sur les relations intimes entre athlètes ? Si l’ambiguïté a longtemps subsisté sur le sujet, aujourd’hui, les récits ne manquent pas pour le prouver !
En la matière, celui de Matthew Syed est peut-être l’un des plus frappants. Jouer de tennis de table de haut niveau, le Britannique a pris part à deux Olympiades, en 1992 et en 2000. Et s’il n’a pas réussi à décrocher de médailles, le bonhomme retient surtout son expérience pour le moins mouvementée au sein du village…
Un athlète anglais confirme la réputation du village olympique
Dans les colonnes du « Times », le pongiste reconverti journaliste n’a pas cherché à utiliser la langue de bois sur le fameux sujet :
On me demande souvent si le village olympique est vraiment la « fête du sexe » tel que c’est monté en épingle dans la presse. Ma réponse est toujours la même : oui, totalement.
Pour appuyer son propos, le natif de Reading s’est même appuyé sur son exemple personnel :
J’ai disputé mes premiers JO à Barcelone en 1992, et j’ai couché plus souvent en deux semaines et demi là-bas que dans toute ma vie jusqu’à ce moment-là !
Une chose est sûre : ce n’est pas Breaux Greer, participant à trois Jeux Olympiques en 2000, 2004 et 2008, qui dira le contraire. L’Américain s’était lui aussi laissé aller à quelques confidences, encore plus salaces, auprès d’ESPN :
Tous les jours, j’avais trois femmes différentes qui passaient dans ma chambre, parfois à quelques heures d’écart à peine. Une fille du saut à la perche, une sauteuse de haies qui voulait me dominer, et une touriste scandinave très douée. Franchement, j’étais un homme heureux quand la compétition a débuté ! Si tu trouves quelqu’un qui te plaît, et à qui tu plais, alors tout va pour le mieux, et tu performes bien.
Ceux qui avaient des doutes sur le fameux mythe du village olympique n’ont plus de raison d’en avoir : si certains athlètes sont évidemment plus studieux que d’autres, dans la grande majorité, c’est une atmosphère de fête et un certain sens du « one life » qui règne tous les 4 ans. Tout heureux de découvrir la vie, la vraie, Matthew Syed s’en souvient encore !
