Par Rédaction | Sport
Star des Bleus depuis de longues années, Earvin Ngapeth a accroché une deuxième médaille d’or olympique à son palmarès à l’issue d’une quinzaine parisienne de folie. Mais s’il avait déjà été sacré à Tokyo, le réceptionneur-attaquant l’assure : il n’y aucune comparaison possible entre ces deux breloques. Car les choses étaient bien différentes au Japon…
En plus des Cassandre Beaugrand, Léon Marchand, Pauline Ferrand-Prévot et consorts qui ont brillé en individuel, le sport collectif n’a pas été en reste durant ces Jeux Olympiques de Paris. Le rugby à VII avait certes ouvert la voie, tandis que le basket masculin et féminin est passé tout proche de l’exploit. Mais c’est peut-être le sacre en volley qui restera le plus mémorable.
Poussés par un public en fusion, les tricolores sont allés décrocher le Graal ultime à l’issue d’un tournoi mouvementé, lors duquel ils ont failli prendre la porte en quarts de finale. De quoi rendre la victoire finale encore plus douce, plus encore que celle de Tokyo. Et Earvin Ngapeth ne vous dira pas le contraire.
Earvin Ngapeth souligne le contraste entre les JO de Paris et Tokyo
Interrogé par France Bleu, le natif de Saint-Raphaël n’a en effet pas caché que ces deux médailles d’or sont très différentes. Car à Tokyo, les conditions bien particulières liées au Covid avaient tout gâché à ses yeux :
Quand je vois la médaille, c’est toujours une grande fierté. Elle est encore plus belle parce que c’est celle de Paris, des jeux à la maison. À Tokyo, c’était la première mais c’était le vide. Il n’y avait personne. Le stade était vide. Loin des familles, loin des amis. Là, on était avec tout le monde. Notre public, mais surtout la famille, les amis. Elle a un goût vraiment particulier.
Paragraphe 4 : Quis sentit vero sic decernendis omni hoc atque omnia habere intellego provinciis intellego esse hoc nos etiam hoc habere conscripti periculo etiam periculo atque hoc alia provinciis omnia Nam hoc. Etiam periculo atque hoc alia provinciis omnia Nam hococ.
Quand on revient des enfers, on perd deux zéro, on gagne trois deux. Je pense qu’il s’est passé quelque chose. Quand on est arrivé dans la salle, qu’on a vu cette ambiance, le public se lever. Clairement. Si on n’est pas à la maison, le quart de finale, on le perd. Et quand on a vu ce qui s’est passé, l’émotion qu’il y a eu et on s’est dit les gars faut revivre ça
Alors après de telles émotions, Ngapeth, 33 ans, songe-t-il à signer une passe de trois historique du côté de Los Angeles en 2028 ? Le rêve est forcément dans un coin de sa tête, mais le Français a tenu à tempérer et à remettre les choses en perspective :
Ça nous fait rêver, forcément. Mais c’est compliqué. Quatre ans, c’est très long. L’été prochain, il y a un championnat du monde. C’est le seul titre qu’il nous manque. Donc d’abord, focus là-dessus. Après, oui, tant que le physique, le mental, l’envie, le plaisir d’être ensemble est là. On a tous envie d’aller à LA.
Mais d’abord, il y a ce championnat du monde. Après, y a un championnat d’Europe. C’est étape par étape. Je pense que c’est mieux de le voir comme ça.
À bien des égards, Earvin Ngapeth et les Français ont eu l’impression de gagner la médaille d’or pour la première fois cet été. Loin de la solitude et de la psychose de Tokyo, les tricolores ont pu fêter ce sacre ultime avec leurs familles, leurs proches, et plus largement leur pays. Un moment inoubliable qui tranche avec la froideur de la breloque japonaise…