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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
En France, Victor Wembanyama est connu depuis déjà quelques années par les spécialistes de la balle orange. Mais lorsqu’il est arrivé chez les Metropolitans, Aaron Henry n’avait jamais entendu parler du phénomène. Il a été très surpris par son talent.
Pour la seconde année de son parcours en NBA, Victor Wembanyama ne manquera pas d’ambition. Pour ses débuts, il a montré à tous les sceptiques qu’il avait bien le potentiel pour marquer l’histoire de son empreinte et devenir une immense légende. Désormais, il aura à coeur de combiner ses performances individuelles XXL avec des victoires.
Afin d’y parvenir, il pourra s’appuyer sur son expérience olympique avec l’équipe de France, lui qui a grandement contribué à la qualification en finale contre les « Avengers » de Team USA. D’ailleurs, il n’était pas loin d’être le meilleur joueur sur le parquet lors de ce duel d’anthologie. Et puis, sa saison aux Metropolitans pourrait aussi être précieuse.
Aaron Henry parle de Wemby aux Metropolitans
À seulement 18 ans, alors que toute la France avait les yeux rivés sur lui, il a réussi à hisser son équipe jusqu’en finale de Betclic Elite contre l’ogre Monaco, en éliminant sur le chemin l’ASVEL. Aaron Henry était dans l’effectif, et il est revenu sur cette expérience unique lors de son passage dans le podcast « Put Me In The Game » :
À Paris j’ai rencontré Bilal Coulibaly, qui est l’un de mes meilleurs amis dans le milieu, et il est vraiment trop fort. Ils étaient tous vraiment sympas dans cette équipe. Les Américains, les remplaçants, tout le monde connaissait l’objectif. C’était le show Victor Wembanyama ! C’était son moment et je l’ai vu faire des trucs incroyables. J’étais simplement là comme témoin de tout ça.
Grâce à lui on est venu jouer à Las Vegas en première classe dans l’avion. Avant d’arriver, je ne savais pas qui était Wemby, je pensais que c’était lui qui me ferait des passes. Puis j’ai pris la température et j’ai compris qu’il fallait le laisser briller. Je ne savais pas qu’il était si fort. Je suis un garçon altruiste, si tu as la chance de devenir l’un des meilleurs joueurs de l’histoire, je vais te faire toutes les passes.
Je sortais d’une saison aux Sixers, j’aurais pu détruire tout le monde. Mais le gars est tellement fort que je dois le laisser faire. Je l’ai vu prendre des tirs à 3 points sur une jambe… Qu’il marque ou pas, on savait qu’il pouvait prendre tous les tirs dont il avait envie. Qu’est-ce qu’on peut dire à un tel joueur ? On voulait qu’il explose.
En arrivant de NBA, Aaron Henry pensait qu’il serait une vedette dans le championnat de France, qu’il aurait les ballons en attaque… Et puis il est tombé sur Victor Wembanyama, et a rapidement compris qu’il devait le faire briller.
