À 24 ans, l’Américaine Masai Russell cash sur le sexe au village olympique : « Les lits en carton ne…

L'athlète américaine Masai Russell, ici accompagnée du logo des Jeux Olympiques de Paris 2024
Masai Russell (YouTube)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Sacrée championne olympique du 100 mètres haies à Paris, Masai Russell y a séjourné au village des athlètes pendant la totalité de la quinzaine. Un lieu dans lequel les relations intimes ont beaucoup fait parler, et sur lequel elle s’est récemment exprimée.

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Sur le plan sportif, elle ne pouvait sans doute pas rêver meilleur scénario. Venue cet été à Paris avec la ferme intention d’y remporter l’or olympique sur 100 mètres haies, Masai Russell y a atteint son objectif. Ce, aux dépens de la Française Cyréna Samba-Mayela, également ambitieuse dans cette course. Néanmoins, l’Américaine ne gardera semble-t-il pas un souvenir immaculé de son séjour en France pour les Jeux.

Masai Russell honnête sur les lits « anti-sexe » du village olympique

À l’instar de la plupart des athlètes concourant aux JO de Paris, Russell a posé ses valises dans le village olympique. Il ne lui a alors pas fallu très longtemps avant d’exprimer une première plainte sur la nourriture qui y était servie, visiblement pas du tout à son goût. Plainte qu’elle a d’ailleurs tenu à réitérer deux mois plus tard, dans le cadre de son récent passage dans le podcast The Pivot :

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Masai Russell : J’ai l’impression que mon point de vue était un peu différent, mais ce que je peux dire, c’est que la nourriture était vraiment mauvaise. C’était assez terrible. Mais merci encore une fois à Team USA qui avait mis en place un « Centre de la Haute Performance » pour nous où il y avait des repas servis deux fois par jour, au déjeuner et au dîner. Sans ça, j’aurais perdu plus de 10kg pendant mon séjour là-bas !



Contrainte de quitter le village pour se restaurer, la hurdleuse américaine a finalement trouvé son compte de la sorte et a pu briller sur la piste du Stade de France. Mais plus que ses soucis alimentaires, les hôtes de The Pivot ont souhaité connaître les coulisses de la vie dans l’enceinte, et notamment sur le plan sexuel. L’occasion pour la jeune femme de toucher deux mots sur les fameux et décriés lits en carton :

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Masai Russell : Je n’ai participé à rien de ce genre-là. Je ne sais pas ce qui s’est passé. Je n’ai rien vu, je n’ai rien entendu, mais l’organisation nous a donnés des préservatifs et des choses comme ça pour assurer la sécurité des athlètes. Mais ça parait un peu fou : t’es dans un village avec plein de gens qui viennent des quatre coins du monde… Moi, je n’avais jamais expérimenté quelque chose comme ça.

Du coup, je ne serais pas surprise s’il s’était effectivement passé des choses. J’ai entendu dire que c’était vrai et que c’est pour ça qu’ils ont mis des lits « anti-sexe » ! C’est pour ça que lits étaient en carton. Mais comme l’a dit quelqu’un d’autre : vous avez affaire aux meilleurs athlètes du monde, les lits en carton ne vont pas les empêcher de faire leurs affaires s’ils en ont envie !

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À en croire Masai Russell, les lits en carton censés dissuader les athlètes d’avoir des rapports sexuels dans le village olympique n’auraient pas rempli leur mission. Elle affirme néanmoins ne pas avoir été concernée par ce sujet, mais plutôt par la nourriture.

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