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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Star et leader de la sélection serbe aux Jeux Olympiques de Paris, Nikola Jokic n’a quitté la capitale qu’après la remise des médailles, lui qui a remporté le bronze. Et pourtant, il a récemment admis à NBA Extra qu’il n’a gardé en mémoire que deux mots de français.
En temps normal, il aurait sans doute passé son été près de Sombor, sa ville natale, à observer ou bien même à participer à des courses de chevaux. Nikola Jokic profite en effet généralement de l’intersaison NBA pour s’adonner à son autre grande passion, à savoir l’hippisme. Or, cette année, il n’a eu d’autre choix que de bouleverser ses plans afin de représenter son pays sur la plus prestigieuse des scènes.
Sélectionné pour les Jeux Olympiques de Paris, le pivot-star ne s’y est cependant pas rendu pour faire de la figuration. Toujours aussi impressionnant, il a permis à la Serbie de décrocher la médaille de bronze et a même bien failli faire tomber l’armada de Team USA en demi-finale. Un exploit manqué qui lui laisse encore un goût amer en bouche, mais qui ne l’empêche pas de revenir avec légèreté sur cette expérience.
Nikola Jokic dévoile son piètre niveau en français
Arrivé à Paris à quelques heures seulement de l’entame du tournoi olympique de basket, Jokic n’en est reparti que deux grosses semaines plus tard. Autant dire qu’il n’a pas manqué de temps pour se familiariser avec la culture française et apprendre quelques rudiments de la langue parlée sur place. Et pourtant, son récent échange en français avec Rémi Reverchon au micro de NBA Extra s’est avéré assez succinct :
Rémi Reverchon : On peut y aller Nikola ?
Nikola Jokic : « Ça va ça va ! » Ça veut dire quoi en fait, « ça va » ?
Rémi Reverchon : Ça se traduit par « How are you doing ». Tu as appris le français cet été, c’est ça ?
Nikola Jokic : Je n’ai retenu que ça ! « Ça va ça va !»
Pas sûr que le Joker puisse se débrouiller simplement avec ça s’il devait poser à nouveau ses valises en France à l’avenir, même s’il connait désormais la signification de cette expression. Par chance, il n’aura pas à apprendre un quelconque mot s’il venait à prendre part aux JO 2028, qui auront lieu à Los Angeles. Nul doute en effet qu’il se débrouillera mieux en anglais, même si son niveau reste là aussi imparfait.
Quoi qu’il en soit, le big man des Nuggets a bien d’autres chats à fouetter à l’heure actuelle. En pleine présaison, il tâche de retrouver des jambes et des sensations avant de se lancer dans la quête d’un nouveau titre de champion NBA. Pour cela, il pourra notamment compter sur un nouveau venu à Denver nommé Russell Westbrook, sur lequel il possède d’ores et déjà un avis très tranché.
Si vous veniez un jour à tomber par hasard sur Nikola Jokic, ne comptez pas sur lui pour tenir avec vous une conversation uniquement en français. À moins que la seule question que vous souhaitiez lui poser concerne son état de forme ou d’esprit.
