Par Rédaction | Sport
Si certains sont des grands habitués des Jeux Olympiques, d’autres ont découvert ce grand rendez-vous pour la toute première fois de leur vie à Paris. C’est le cas du jeune américain Asher Hong, né en 2004. Et dont les attentes n’ont pas été comblées dans la capitale française, notamment sur un sujet particulier et souvent revenu sur la table durant la quinzaine.
De tous les innombrables pans de l’organisation des Jeux Olympiques, le fameux village est l’un des plus épineux. C’est en effet là que les athlètes venus du monde entier sont accueillis, et tout doit être mis à leur disposition en respectant à la fois une logique de performance, de bien-être, de divertissement et d’épanouissement. Une équation pas toujours facile à résoudre.
La nourriture, sujet de contentieux au village olympique
Si les lits en carton n’ont pas manqué de faire parler, notamment chez la jeune australienne Tilly Kearns, c’est surtout la nourriture qui a été au centre des débats. En la matière, le anglo-saxons ont été les plus plaintifs, puisque les Anglais ont carrément fait appel à un chef à l’extérieur du village. Les Américains, eux, se sont montrés sceptiques, à l’image d’Asher Hong
Interrogé par « USA Today », celui qui a glané le bronze par équipes pour ses tout premiers JO n’a pas cherché à cacher sa déception vis-à-vis de la nourriture :
Ce n’est pas horrible, mais ce n’est clairement pas ce à quoi on s’attend à des Jeux Olympiques. J’aurais pensé que les Français auraient ramené de meilleurs chefs, pour assaisonner la nourriture de meilleure manière.
Même son de cloche du côté de Simone Biles (« ce n’est pas de la cuisine française ») et Hezly Rivera (« ce n’est pas bon »), qui n’ont pas trouvé de circonstances atténuantes à l’organisation.
La volleyeuse américain Chiaka Ogbogu, de son côté, s’est montrée un poil plus compréhensive et constructive dans son approche. D’après elle, tout n’est pas à jeter non plus :
Il y a de la variété. Il faut un peu s’amuser en fait. Si vous mangez la même chose tous les jours, vous allez vite vous lasser. Donc j’essaie d’en faire un petit jeu, et de voir ce que je peux découvrir dans le village.
Dans tous les cas, les Américains mécontents ont trouvé une solution de rechange, comme l’a révélé Anna Hall :
Je dirais que la nourriture est passable. On est assez difficiles, nous les Américains. Donc on ne trouve pas la nourriture fameuse. Mais on a un site d’entraînement avec des repas différents, et on est beaucoup à y aller, donc ça n’a pas été dur de trouver de la nourriture.
Fort heureusement pour Tony Estanguet et ses équipes d’organisation, tous les athlètes n’ont pas été aussi pointilleux et critiques que les Américains ! Asher Hong, lui, se tourne déjà vers Los Angeles 2008, où il aura, lui comme ses camarades de Etats-Unis, une nourriture « maison » et à son goût !