Par Rédaction | Sport
Avec 46 athlètes (27 hommes et 19 femmes), l’Algérie a présenté une délégation qui avait fière allure aux Jeux Olympiques de Paris. Parmi les heureux élus, un certain Sid Ali Boudina, rameur expérimenté qui a accepté de donner quelques détails sur le village olympique. De quoi laisser rêveur !
Éliminé aux portes des demi-finales, Sid Ali Boudina n’a pas fait partie des trois athlètes algériens qui ont ramené une médaille de l’autre côté de la Méditerranée (l’or pour Kaylia Nemour et Imane Kheif, et le bronze pour Djamel Sedjati, ndlr). Pour autant, le rameur de 34 ans est globalement satisfait du niveau qu’il a affiché, et de l’expérience qu’il a vécue en France.
Un village olympique sous le signe de la fraternité
Interrogé par La Gazette du Fennec en marge de la compétition, Sid Ali Boudina avait notamment évoqué le fameux village olympique, qui a rassemblé des milliers d’athlètes venus du monde entier. Et à la question de savoir si l’ambiance était au beau fixe entre tout le monde, le trentenaire a donné une réponse qui fait chaud au coeur :
Oui, en vrai ? L’ambiance est très amicale entre les athlètes. On est tous potes entre nous, donc on se soutient. Heureusement, sinon ça aurait été très dur à supporter, vu les critiques qu’on reçoit. L’ambiance est bonne au village, elle est bonne entre tous les athlètes, déjà les athlètes algériens et d’autres nations. Donc l’ambiance est bonne, et les conditions sont bonnes aussi à l’intérieur du village.
En fait, c’est ça la magie des Jeux Olympiques. Tous les athlètes se regroupent, même les athlètes phares et les athlètes stars qu’on voit habituellement à la télé, comme LeBron James, par exemple, ou Rafael Nadal. On le croise au restaurant comme un athlète anodin. C’est ça la magie des Jeux un peu. Et du coup, on mange tous ensemble dans un self-service. On a les mêmes conditions, tous pareils. Donc c’est ça à peu près, la vie au village olympique.
Bien évidemment, et comme tous les athlètes, le natif d’Alger a eu droit à quelques moments « waouh » au sein de cette bulle. Et si certains ont surtout été sidérés par les athlètes comme Noah Lyles ou Armand Duplantis, c’est du côté de la balle jaune que Boudina a vécu ses moments les plus mémorables au sein du village. Avec émotion et fierté :
Oui, j’ai croisé Alcaraz, j’ai croisé Nadal. On croise aussi les coachs connus. Je pense que quand t’es fan, par exemple de Rafael Nadal, le fait de le voir à côté de toi, moi j’ai eu la chance même d’avoir un souvenir de lui, avec une dédicace. C’est vraiment fort et c’est magique. C’est ça les Jeux.
Dans un monde malheureusement toujours plus divisé et propice aux conflits divers et variés, le village olympique a fait office de lieux où tous les pays et toutes les cultures ont pu collaboré durant plusieurs semaines. Un message d’espoir, notamment porté par Sid Ali Boudina, qui peut être fier tant de son attitude que de sa carrière et de ce qu’il a accompli.