Copine de Noah Lyles, Junelle Bromfield (26 ans) cash sur le village olympique : « Tous les soirs…

Les athlètes Junelle Bromfield (gauche) et Noah Lyles (droite), accompagnés ici du drapeau français
SportsMax TV (DR) / Olympics (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

À l’inverse de son compagnon Noah Lyles, Junelle Bromfield n’a pas récolté les résultats qu’elle espérait aux Jeux Olympiques de Paris. Sa participation lui a néanmoins permis de s’exprimer sur son séjour au village olympique, tant décrié par d’autres athlètes.

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En matière de préparation mentale, difficile de faire pire. À l’instar de bon nombre de ses pairs, Junelle Bromfield faisait d’une bonne performance aux Jeux Olympiques de Paris son principal objectif de la saison. Or, à un mois seulement du lancement des hostilités, les commentaires livrés dans le podcast Track World News par son petit ami, Noah Lyles, sont venus grandement ternir son image dans son pays :

Noah Lyles : Ça va faire cinq ans maintenant que j’entends parler des drama qui ont lieu pendant les camps d’entraînement de la Jamaïque.

À cause de cette simple phrase mal interprétée par certains fans, elle s’est ainsi retrouvée accusée de traitrise envers l’équipe jamaïcaine, faisant soi-disant passer des informations au camp américain.

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Le traitement marquant réservé à Junelle Bromfield au village olympique

Plombée par cette polémique née à l’approche des JO, Bromfield n’est pas parvenue à s’illustrer sur la piste du Stade de France. Cela lui a d’ailleurs valu une nouvelle salve de critiques sur la toile et a rendu son expérience parisienne forcément encore plus délicate. Heureusement, le village olympique s’est transformée en une sorte de sas de décompression pour elle, comme elle l’a révélé dans Sim Soul Sessions :



Junelle Bromfield : Quand je suis arrivée au village, je ne savais pas comment j’allais être reçue, étant donné la manière dont les internautes se comportaient avec moi. Une fois là-bas, Shelly-Ann (Fraser-Pryce) a été la première à m’accueillir comme si de rien n’était en disant, « La belle Junelle ! »

Des premiers pas rassurants compte tenu du contexte environnant.

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Par la suite, la légende Shelly-Ann Fraser-Pryce et les autres membres du contingent jamaïcain se seraient assurés que la sprinteuse passe une quinzaine idéale dans l’enceinte :

Junelle Bromfield : Tous les soirs, ma chambre était remplie. Le simple fait de parler de mes coéquipiers me rend vraiment émotive parce qu’ils étaient là pour me soutenir et me tenir compagnie chaque soir.

De quoi rendre cette expérience beaucoup plus mémorable que ne pouvait le craindre Bromfield. Nul doute que Noah Lyles l’a également épaulée sur l’ensemble de la compétition. Ce, sans toutefois que les rapports des deux tourtereaux deviennent trop intimes, comme ils l’ont fait comprendre au moment d’évoquer les lits en carton.

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Prise en grippe par de nombreux internautes jamaïcains sur les réseaux sociaux, Junelle Bromfield craignait d’être ostracisée de la sorte au village olympique lors des JO de Paris. Il n’en a finalement rien été, ce dont elle se montre aujourd’hui reconnaissante.

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