Par Rédaction | Sport
Si les Jeux Olympiques de Paris ont globalement été salués par l’ensemble des acteurs, certains athlètes ont formulé des reproches envers l’organisation. C’est notamment le cas de Sumit Nagal et Krishan Bahadur Pathak, deux membres de la délégation indienne, qui ont été plutôt déçus vis-à-vis de leurs attentes…
Personne ne peut nier que les doutes étaient présents, et pourtant ! En dépit d’un scepticisme assez généralisé dans la population française, ou du moins majoritaire, les Jeux Olympiques ont été une véritable réussite. En plus de faire rayonner le pays l’international, cette parenthèse enchantée a permis à la population de se retrouver et de souffler après un printemps marqué par le chaos politique et les divisions.
Malgré tout, tout n’a pas été parfait. Si les sites choisis ont fait l’unanimité, le village olympique a suscité plusieurs critiques d’athlètes, allant des lits en carton à la nourriture proposée. De son côté, Sumit Nagal, fer de lance de l’équipe de tennis pour sa délégation, a été clair sur sa déception.
2 athlètes indiens déçus par les JO en France
Interrogé par « RevSportz », l’Indien n’a en effet pas caché sa colère vis-à-vis des défauts d’organisation :
On ne s’attend pas à ça dans un événement qui est censé être le meilleur du monde. Les sportifs s’attendent à avoir les bases au village, or, des choses ont manqué. Les queues sont longues, et ça prend trop de temps pour avoir de la nourriture.
Il est vrai que la nourriture a été un sujet particulièrement épineux durant la quinzaine, notamment en début de compétition. Certaines délégations ont d’ailleurs choisi de faire appel à un chef hors de la structure, comme les Britanniques, tandis que d’autres ont pris l’habitude de se faire livrer leurs repas. Mais ce n’est pas tout.
L’équipe indienne a également été titillée par la température dans les chambres, un sujet qui a également été critiqué par les Américains. Il faut dire que pour des préoccupations écologiques, il avait été décidé de limiter la climatisation ainsi que la température minimale et maximale. Krishan Bahadur Pathak, joueur de hockey pour l’Inde, n’a ainsi pas caché que l’adaptation n’a pas été évidente :
Pour nous, ça va à peu près. Mais nous sommes Indiens. Et nous, les Indiens, on a toujours chaud…
Cette prise de parole a le mérite de mettre en lumière la difficulté pour l’organisation d’accommoder tant de cultures différentes, aux habitudes parfois très différentes, en un seul endroit. C’est pourquoi, dans la globalité, le travail de Tony Estanguet et de ses équipes ne peut qu’être salué.
Pas de doute, il est impossible de satisfaire tout le monde lors d’un événement d’une telle ampleur. Et si certains athlètes se sont montrés plutôt compréhensifs, sous le charme de ces Olympiades, d’autres ont déploré une impréparation qui ne leur a pas beaucoup plu. Sumit Nagal et Krishan Bahadur Pathak entrent dans cette seconde catégorie, et on peut leur reconnaître leur honnêteté.