Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Pour la première fois de sa carrière, Joel Embiid participait à une grande compétition internationale cet été. Deux mois après, il est revenu sur les Jeux Olympiques et sur son ressenti pendant le tournoi. Visiblement, il s’est senti lésé sur certains aspects…
À désormais 30 ans, il est temps pour Joel Embiid de passer un cap. Pas sur le plan individuel évidemment, puisqu’il est un MVP en puissance, mais plutôt sur le plan collectif. Il n’a toujours pas connu la finale de conférence, ce qui commence à faire tâche pour un joueur de ce calibre. L’Est sera encore une fois assez ouverte, il doit en profiter.
D’autant plus que ses dirigeants ont été actifs sur le marché pendant l’été en s’offrant les services de Paul George, qui sera un lieutenant de très grande qualité à ses côtés. Après ses excellents Jeux Olympiques avec l’équipe de France, Guerschon Yabusele sera également un renfort de poids dans la raquette et dans la rotation.
Team USA victime d’un complot pendant les JO ?
Les Jeux Olympiques, le Process y était aussi, mais sous le maillot de Team USA. Il est donc reparti avec une médaille d’or, des souvenirs plein la tête, ainsi qu’une petite amertume. Lors du media day des Sixers, le pivot a expliqué avoir ressenti une certaine méfiance à l’encontre des Américains pendant toute la compétition.
J’ai vraiment eu l’impression que le jeu FIBA est plus soft que le jeu NBA. Dans la ligue on parle souvent des joueurs qui floppent, mais j’ai l’impression que c’est beaucoup plus le cas dans les compétitions internationales, surtout de la part des meneurs. Le plus difficile pour moi, ça a été de ressentir que les arbitres en France avaient quelque chose contre les Américains.
Joel Embiid a retenu deux choses de sa première grande compétition internationale. La première, c’est que le jeu FIBA n’est pas forcément aussi intense physiquement qu’on veut le faire croire et que le flopping est plus présent qu’en NBA. Selon lui, les meneurs se jèteraient bien plus facilement au sol que dans la ligue, ce qui a dû le surprendre.
L’autre élément qui est assez lié au premier, c’est le fait que les arbitres auraient pris des décisions qui allaient souvent contre la Team USA. C’est marrant puisque sur la demi-finale contre la Serbie, Bogdan Bogdanovic ressentait exactement le contraire en accusant les assesseurs du jeu de favoriser les hommes de Steve Kerr… Si tout le monde se sent lésé, c’est peut-être qu’il font bien leur boulot.
Joel Embiid gardera forcément un bon souvenir de son passage en France pour les Jeux Olympiques, même si tout n’a pas été parfait. Il n’a pas aimé le flopping et cette impression que les arbitres étaient contre eux.