Par Mathieu S. | Rédacteur NBA
Parce que la NBA est parfois impitoyable, Rudy Gobert aura un nouveau coéquipier dans la raquette pour la saison prochaine. Un gros changement par rapport à Karl-Anthony Towns, mais le Français est confiant, comme il l’a expliqué aux journalistes.
La rentrée était ce lundi pour les Wolves et sans surprise, on peut dire que l’ambiance était spéciale. Alors que des joueurs ont partagé leur déception concernant le départ de Karl-Anthony Towns, d’autres ont préféré attendre l’officialisation pour en parler ou feinter la surprise devant l’annonce du trade. Il va falloir en effet patienter quelques jours pour une confirmation.
On rappelle que l’échange n’est pas encore sûr à 100%. Quelques détails pourraient être modifiés cette semaine et tant que la NBA n’a pas validé, les équipes et les coachs n’en parleront pas. Towns, Julius Randle et Donte DiVincenzo n’étaient d’ailleurs pas présents ce lundi dans leur nouvelle équipe, le temps que tout ceci soit réglé.
Rudy Gobert évoque le cas Julius Randle
Malgré tout, certains ont tenu à évoquer ces changements, comme Rudy Gobert. Il faut dire que le pivot français va désormais jouer avec Randle, qui est un joueur très différent de Towns. Cela va nécessiter quelques ajustements, mais il n’y a aucune inquiétude à ce sujet. « Gobzilla » est confiant, persuadé que Minnesota aura encore une chance pour le titre.
De passage devant les médias, voilà ce que Gobert explique au sujet de Randle :
Rudy Gobert sur Julius Randle : « C’est un joueur très puissant, une chose que j’aime beaucoup à son sujet, c’est un compétiteur, il travaille très dur. On pourrait même dire que c’est un peu un bully. Il aime attaquer l’autre joueur, faire parler sa puissance, et je trouve qu’il a réussi à devenir meilleur après chaque année. »
« Il a vraiment évolué en tant que joueur, depuis qu’il a été drafté par les Lakers jusqu’à aujourd’hui. Ça a été fun de le voir grandir et devenir la star qu’il est. J’ai vraiment hâte de voir comment il va nous aider en tant qu’équipe. »
Entre Randle et DiVincenzo, on peut dire que les arrivées de Minnesota sont intéressantes, même si l’intérieur fait plus débat. En sachant que son tir à longue distance n’est pas impressionnant (31% l’an dernier à New York), son duo avec Gobert peut poser des problèmes de spacing sur le parquet, qui viendront ensuite se répercuter sur Anthony Edwards. On imagine que Chris Finch cherche déjà une solution à tout ça.
Rudy Gobert est manifestement emballé à l’idée de faire équipe avec Julius Randle, et ce malgré des doutes concernant leur fit pour les Wolves. À voir comment les choses évoluent pour Minnesota, loin d’avoir convaincu avec ce trade.