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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Membre de la superteam conduite par les États-Unis en France pour les Jeux Olympiques de Paris, Anthony Edwards y a logiquement vécu de grandes joies. Sa réponse au moment de désigner la plus grande d’entre elles a cependant de quoi surprendre.
À 23 ans, il incarnait le benjamin de cette équipe malgré une expérience déjà solide en NBA. Anthony Edwards n’a pour autant pas fait de la figuration lors des Jeux Olympiques de Paris. Il s’est ainsi affirmé comme l’une des armes favorites de Steve Kerr en sortie de banc. Ce, notamment grâce à son apport au scoring, lui qui peut se targuer d’avoir fini le tournoi en tant que 4ème meilleur marqueur de Team USA (12.8 points par match).
Cela dit, l’ailier des Timberwolves ne s’est pas uniquement illustré via ses qualités offensives. Tout sauf intimidé par le prestige de ses coéquipiers, il n’aurait pas su garder sa langue dans sa poche selon un membre du groupe. Quoi qu’il en soit, il a amplement mérité la médaille d’or qu’il a pu rapporter aux États-Unis, tout comme les souvenirs qu’il s’est forgé sur le territoire français.
Anthony Edwards révèle son meilleur souvenir des JO de Paris
Utilisé durant près de dix minutes lors de la finale contre l’équipe de France, Edwards devrait fort logiquement garder pendant longtemps ce match en mémoire. Au même titre que sa montée sur la plus haute marche du podium. Or, lorsqu’il lui a été demandé de désigner l’expérience qui l’a le plus marqué au cours de ces Jeux lors du Media Day des Wolves, c’est un autre moment moins clinquant qu’il a évoqué :
Anthony Edwards : Comme je l’ai dit il n’y a pas si longtemps à quelqu’un, le meilleur moment des JO de Paris, c’était les entraînements. Genre, on faisait des 5-vs-5, on s’affrontait tous et j’ai pu apprendre beaucoup de choses.
Entouré de légendes, la jeune star de Minnesota s’est muée en éponge et affirme s’être inspirée de deux des vétérans du groupe américain :
Anthony Edwards : La meilleure chose que j’ai pu apprendre vient de Steph. J’ai piqué la routine d’avant-match de Bron mais j’ai aussi observé les mouvements sans ballon de Steph. Du coup, à chaque fois qu’on faisait des 5-vs-5 avec les Wolves ces derniers jours, je passais mon temps à couper vers le panier et à courir, et j’ai eu plein de tirs ouverts. Donc je pense que c’est auprès de Steph que j’ai le plus appris.
Avant tout reconnu pour ses qualités de shooteur, Stephen Curry fait également office d’exemple en matière d’attitude lorsqu’il n’a pas le ballon. Toujours en mouvement, le Chef représente ainsi un véritable cauchemar pour les défenseurs adverses. Ant l’a semble-t-il bien compris et a visiblement pour intention de suivre son exemple cette saison en NBA. La concurrence est donc prévenue.
Accompagné de onze stars aux Jeux Olympiques de Paris, Anthony Edwards a pu puiser dans leur panoplie afin de renforcer son propre arsenal. Il déclare ainsi avoir observé attentivement le jeu sans ballon de Stephen Curry, référence en la matière.
