Florent Manaudou cash après les JO : « Je pensais que ce serait bien comme c’était en France, mais…

Florent Manaudou évoque la France
BFM TV (DR)

Par Rédaction | Sport

Porte-drapeau de la délégation française, Florent Manaudou était évidemment très attendu pour ces Jeux Olympiques, et peut-être un peu stressé de ce statut, même s’il l’a nié. Alors après-coup, comment a-t-il vécu cette fameuse quinzaine ? C’est ce qu’il a dévoilé lors d’une interview récente, en réglant quelques comptes au passage.

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12 ans après sa médaille d’or historique à Londres, il est encore là. Lancé dans une préparation intense de 6 mois après un automne en pente douce, Florent Manaudou a fait honneur à son rôle de porte-drapeau en allant chercher une médaille de bronze sur 50m nage libre, doublée d’une autre breloque en bronze sur le relais 4x100m.

Florent Manaudou déjà nostalgique des JO 2024

Invité de LEGEND récemment, le nageur n’a pas caché son enthousiasme vis-à-vis de cette quinzaine qui, à l’entendre, était encore plus belle que ce à quoi il s’attendait. Et les sceptiques en ont pris pour leur grade :

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C’était fou. C’était incroyable ! Je m’attendais à ce que ce soit bien parce que c’était en France mais je ne m’étais pas trop imaginé le truc. L’engouement qu’il y a eu pour tous les athlètes, j’ai trouvé ça incroyable. Parce qu’on est un peu râleurs, on a eu beaucoup de critiques : « Les places sont trop chères, la Seine est polluée »… Et en fait, ça a été une fête de fou. J’ai vraiment kiffé.



Moins fun, mais tout aussi réel : la question du dopage et de la lutte antidopage. Dans ce même entretien, Manaudou s’est ainsi exprimé sur l’envers du décor et les contraintes liées au statut d’athlète de top niveau :

T’as du dopage dans tous les sports. Les athlètes, quand on est à très haut niveau, on doit remplir tous les jours notre adresse, où on est, où on dort. Ils peuvent venir toquer à ma porte tous les jours de l’année.

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J’ai été contrôlé à peu près 300 fois dans ma carrière. Je le fais parce qu’il faut le faire, que c’est important et qu’on est là pour un sport propre. Mais des fois, les mecs viennent chez toi à 6h du matin… C’est hyper réglementé. Les gens pensent qu’on se fait contrôler une fois par an mais non. L’année des Jeux, tu te fais contrôler une fois toutes les deux semaines.

Et pour ceux qui en doutaient, le « contrôleur » est présent dans l’intimité la plus absolue de l’athlète, afin de s’assurer qu’il n’utilise pas une poche d’urine :

Le moment du contrôle, ce n’est pas le plus contraignant. Moi, ce qui me contraint le plus, c’est de dire tout le temps où je suis, ça me saoule. Et quand tu pisses devant le mec… C’est horrible parce que tu dois le faire. Et quand tu dois pisser, ça bloque. Il regarde que ça sort bien d’où il faut…

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À l’exception des contraintes pas forcément marrantes liées aux contrôles antidopage, Florent Manaudou a passé une quinzaine de folie durant les Jeux Olympiques. Porte-drapeau, médaillé surprise et figure marquante des JO, le Villeurbannais a fait carton plein pour ce qui restera sûrement comme ses dernières Olympiades.

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