Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Fares Ziam n’était pas le combattant le plus attendu sur la carte de l’UFC Paris, mais il est peut-être celui qui a fait la plus grosse impression. En plus d’être reparti avec un bonus à 50.000 dollars, il a eu droit à un beau message de la part du champion Belal Muhammad.
Quand on pense « combattant français » dans la catégorie des poids légers de l’UFC, on pense avant tout à Benoît Saint-Denis. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’ancien des forces spéciales était en main event de la grande soirée organisée à Paris ce samedi. Il est parmi nos sportifs les plus populaires et les plus talentueux. Malheureusement, il n’a pas été à la hauteur de l’évènement…
Tout l’inverse de Fares Ziam, qui évolue dans la même division et qui a peut-être sorti sa meilleure prestation en carrière face à l’Américain Matt Frevola. À la recherche de son premier finish dans l’organisation, le Lyonnais n’aurait pas pu l’obtenir de manière plus impressionnante. Dans le dernier round, il a éteint son adversaire d’un coup de genou terrifiant.
Belal Muhammad impressionné par Fares Ziam
Élu performance de la soirée, il est reparti avec un bonus de 50.000 dollars en poche et l’espoir d’intégrer le Top 15 de sa catégorie. Ce n’est pas tout, puisqu’il a aussi tapé dans l’oeil de nombreux spécialistes et de nombreux combattants, comme le champion des poids welters Belal Muhammad. Et s’ils finissaient pas s’entrainer ensemble ?
« Remember The Name » s’est exprimé sur son compte Twitter :
Fares Ziam devient de plus en plus fort à chaque combat.
Difficile de donner tort au champion tant Fares Ziam a progressé sur les dernières années. À seulement 27 ans, il arrive à maturité.
Et ce n’est qu’un début, puisque ce KO risque de le libérer d’un certain poids. Ses prochains adversaires seront aussi bien plus réticents à l’idée de s’engager dans de longs échanges avec lui, ce qui va lui permettre de faire ce qu’il fait de mieux dans l’octogone : gérer la distance et choisir quand accélérer. C’est prometteur.
Attention tout de même à ne pas s’enflammer, on a vu ce qui est arrivé à Benoît Saint-Denis. Lui aussi impressionnait, dominait, et il a peut-être grillé les étapes trop rapidement en acceptant le combat contre Dustin Poirier. À Fares Ziam d’apprendre des erreurs de son compatriote et de monter progressivement.
Fares Ziam s’est rendu un grand service en mettant KO Matt Frevola de la sorte. Il a marqué les esprits, et pas seulement dans la salle. De chez lui, le champion Belal Muhammad a été impressionné par la progression du Lyonnais.