Laurent Jalabert (55 ans) cash sur sa relation avec Richard Virenque : « Je crois qu’il…

Laurent Jalabert et Richard Virenque
TVBF (DR) / TV Monaco (DR)

Par Rédaction | Sport

Cyclistes français les plus populaires de leur époque, Richard Virenque et Laurent Jalabert ont fait rêver des millions de Français par leur panache, leur tempérament et leur exploits. Mais loin de la compétition, les deux hommes s’entendaient-ils bien ? C’est à cette question qu’avait répondu « Jaja », confirmant une dynamique qui ne laisse que peu de place au doute.

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Oui, le vélo des années 1990 et du début des années 2000 restera probablement une période noire dans l’histoire de ce sport, tant le dopage y était omniprésent. Pour autant, et sans excuser leurs failles et leurs erreurs, certains cyclistes ont tout de même fait rêver des millions de gens. Et parmi eux, impossible pour les Français de ne pas mentionner Laurent Jalabert et Richard Virenque.

Chacun dans leur style, les deux hommes ont incarné une ambition, un esprit de combat et une envie de se surpasser, de repousser les limites. Incontestablement les deux tricolores les plus en vue de leur ère, les deux hommes sont-ils amis pour autant, eux qui ont évolué dans un sport individuel à bien des égards, et rempli d’égo ? La réponse est oui, mais tout ne s’est pas fait en un claquement de doigts.

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Laurent Jalabert et Richard Virenque, une histoire de respect mutuel

D’abord, c’est dans le scandale et dans le fameux Tour de France 1998 marqué par l’exclusion de l’équipe Festina de Virenque que les deux hommes se sont rapprochés. Furax du traitement infligé aux cyclistes, Jalabert avait poussé plusieurs gros coups de gueule, et avait déploré publiquement le fait que son rival ne soit « pas le bienvenu » sur le Tour 1999 :

Je crois qu’il a apporté beaucoup au Tour pour être remercié de la sorte.



Bien loin de tourner le dos à un Virenque qui était au plus bas, bien au contraire, Jalabert a ensuite appris à mieux le connaître. En 2009, dans son livre « À chacun son défi », le Mazamétain rendait ainsi un bel hommage à son acolyte :

Après la période de déprime qu’il a traversée, il s’est retrouvé un peu seul et nous avons appris à mieux nous connaître, mieux nous apprécier, en partageant notamment de longues sorties d’entraînement. Il me rendra aussi publiquement un hommage émouvant en affirmant que j’ai été « son frère d’armes ».

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Virenque, lui, a rendu la pareille à « Jaja » en 2013, lorsque de grosses accusations de dopage sont venues entacher l’ancien coureur de la Once. Sur Europe 1, le septuple maillot à pois déclarait ainsi :

C’est sûr que c’est une drôle d’ambiance, en tout cas, on lance une bombe sur Laurent Jalabert au départ du Tour, c’est un peu bizarre tout ça. Est-ce que je suis surpris ? Oui et non. Je suis surpris qu’un journal sorte une info quinze ans après… En 1998, il y avait un problème qui existait dans le cyclisme mais surtout dans le sport tout entier.

Ce que je peux dire, c’est que, dans tous les sports, un laxisme existe. En 1998, on a choisi d’essayer enrayer tout ça, bien sûr, mais on est « rentré » dans le Tour de France. On m’est tombé sur la tête, j’ai payé pour tout ça. Ça a été exagéré. On a fait payer une équipe, tout simplement. Pourquoi on a monté un procès Festina ? Pourquoi on m’a mis un an de suspension ? Pourquoi on n’est pas allé dans d’autres sports ? C’est facile d’aller dans un seul sport.

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Si certains rivaux sur les routes sont devenus des rivaux dans la vie, Laurent Jalabert et Richard Virenque se sont au contraire rapprochés. Aujourd’hui, les deux hommes apparaissent comme les rescapés de l’époque « Far West » du vélo, lors de laquelle ils ont connu les hauts et les bas. Et sans jamais se tirer dans les pattes – au contraire.

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