Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Intraitable lors des Jeux Olympiques de Paris, Léon Marchand a notamment attiré sur lui l’intérêt de la sphère politique. Il y a peu, c’est nul autre que l’ancien Président français Nicolas Sarkozy qui a donné son opinion tranché sur la pépite de la natation.
Pendant des années, la natation française s’est appuyée sur des monstres tels qu’Alain Bernard et Laure Manaudou, puis sur son frère Florent pour la mener vers les sommets. Et alors que ce dernier s’approche de la retraite, c’est Léon Marchand qui a repris le flambeau à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris. Le tout avec la manière s’il vous plaît, puisque le jeune homme de 22 ans a littéralement démonté la concurrence.
Quadruple médaillé d’or dans le bassin de l’Arena La Défense, le Toulousain était tout simplement LE phénomène de cette édition 2024. Encensé par les légendes de sa discipline comme Bernard ou encore l’iconique Michael Phelps, Marchand incarne aujourd’hui l’avenir du sport bleu-blanc-rouge dans son intégralité, aux côtés d’autres jeunes athlètes prometteurs comme Antoine Dupont ou encore Victor Wembanyama.
Nicolas Sarkozy dithyrambique sur le symbole Léon Marchand
Surtout, le succès de l’intéressé a résulté d’un énorme investissement, la natation étant connu pour être un sport parmi les plus ingrats qui soient. De quoi faire de lui un exemple parfait de valeurs telles que le travail et la détermination et la sphère politique ne se gêne pas pour exploiter ledit filon. Après les propos polémiques de Manon Aubry, c’est l’ancien Président français Nicolas Sarkozy qui l’a fait en interview avec le Parisien :
Notre pays a beaucoup douté avant les Jeux, avant de basculer dans l’enthousiasme général. Que va-t-on retenir de Paris 2024 selon vous ? Les Jeux olympiques, c’est l’exact contraire de la pensée woke, de la pensée unique, du sentiment de nivellement égalitaire qui fait tant de mal à la France. Léon Marchand est un nageur exceptionnel. Il a donc eu des médailles exceptionnelles.
La première leçon, c’est qu’il faut aimer la différence et fuir l’égalitarisme. La deuxième leçon, c’est qu’il faut aimer la compétition et fuir le nivellement. La troisième leçon, c’est qu’on peut être fier de ses athlètes, de son pays, de la Marseillaise sans détester les autres. Ces Jeux ont donné libre cours à l’aspiration profonde de la vraie France pour la différence, pour l’exemplarité et pour la récompense des meilleurs.
Y a-t-il un athlète qui est aux 35 heures ? Ils pensent à leurs objectifs matin, midi et soir. Teddy Riner, Léon Marchand et tant d’autres ont montré ce que le travail, le talent, l’esprit de compétition, l’ambition peuvent apporter de meilleur.
Léon Marchand n’est pas simplement une star du sport français aux yeux de Nicolas Sarkozy, l’ancien Président voit en lui l’exemple parfait d’un travail acharné qui devrait inspirer ses concitoyens. Le nageur devient de plus en plus un symbole politique.