UFC – Nouveau champion, Merab Dvalishvili cash sur les salaires pitoyables à l’UFC : « Je devais…

UFC Merab Dvalishvili
UFC (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Ça n’a rien de nouveau, les salaires à l’UFC sont souvent très maigres. Même pour les plus grandes stars du MMA quand ils y font leurs débuts… comme Merab Dvalishvili par exemple, nouveau patron des poids coqs et qui a abordé le sujet dernièrement.

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En fin de compte, le règne de Sean O’Malley n’aura tenu qu’un an. L’ancien champion des poids coqs a en effet dû quitter son trône après l’UFC Noche, où il s’est incliné contre Merab Dvalishvili. Une issue logique et méritée tant le Géorgien a dominé pendant cinq rounds, avant de s’imposer par décision unanime des arbitres.

C’est désormais lui qui est au sommet de sa division, un véritable accomplissement pour celui a longtemps été forcé d’enchaîner les petits boulots en parallèle de sa carrière dans l’octogone. Invité du podcast Fight Back dernièrement, Dvalishvili est revenu sur cette période très difficile pour lui, évoquant également la difficulté de subvenir à ses propres besoins à travers le salaire qu’il touchait à l’UFC :

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Merab Dvalishvili honnête sur sa situation financière

En 2020, quand le COVID a débarqué, j’étais déjà à l’UFC. J’ai perdu mon premier combat à l’UFC et nous savons comment l’UFC paie, 10 000 $, et je devais toujours payer le manager, certaines dépenses, et j’ai acheté une voiture, je conduisais une très vieille voiture et je n’avais plus d’argent. Lors de mon deuxième combat, j’ai reçu une prime et j’ai arrêté de travailler.



Mais lorsque le combat suivant a eu lieu, j’étais à nouveau fauché parce que j’avais dépensé tout cet argent et je me suis demandé ce qu’il fallait faire maintenant. Lorsque j’ai gagné le combat suivant, j’ai gardé l’argent et j’ai commencé à travailler parce que je ne voulais pas que cela se reproduise.

Gérer son portefeuille n’est pas toujours simple, surtout quand ce dernier est aussi peu rempli…

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Ce n’est pas un secret, les salaires à l’UFC sont généralement assez lamentables comparés aux efforts fournis par ses combattants. Il faut bien commencer en bas de l’échelle, mais il n’est pas surprenant que certains cèdent aux sirènes d’autres organisations si elles offrent plus d’argent, comme Cédric Doumbé au PFL par exemple. De son côté, Dvalishvili se montre malgré tout très reconnaissant envers son employeur :

Cela fait une semaine que je suis devenue champion. Cela fait 14 ans que je me bats pour cet objectif, et il me semblait si loin, si difficile et si impossible que je n’arrive toujours pas à y croire. Je tiens à remercier Dana White, car s’il ne m’avait pas trouvé lors de cette incroyable nuit au Ring of Combat, je n’aurais peut-être pas fait partie de l’UFC et j’aurais poursuivi mon chemin dans une autre organisation.

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Les débuts au MMA de Merab Dvalishvili n’ont vraiment pas été évidents sur le plan financier, lui qui a dû continuer de travailler à côté de sa carrière de combattant jusqu’il y a encore quelques années. Maintenant qu’il est champion à l’UFC, ce temps est cependant révolu pour de bon et c’est tant mieux ainsi.

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