Par Rédaction | Sport
Né en 1998, Luca Zidane a passé la très grande partie de sa vie en Espagne, tout comme ses frères. Il faut dire que depuis le transfert de Zinedine au Real Madrid en 2001, la famille s’est installée dans la péninsule ibérique, tant pour des raisons personnelles que professionnelles. Mais alors les Zidane se sentent-ils plus Français qu’Espagnols, ou l’inverse ? Luca a répondu sans langue de bois.
Légende vivante du football français, dont il est généralement considéré comme le meilleur joueur de l’histoire aux côtés de Michel Platini, Zinedine Zidane a aussi parfaitement réussi sa reconversion. Et comme lors de ses dernières années sur les terrains, c’est en Espagne, au Real Madrid, que Zizou a cartonné en tant que coach. Là-bas, où il vit, « ZZ » se sent bien, et sa famille aussi.
Sans surprise, certains se posent des questions afin de savoir de quel côté penche le coeur de ses quatre garçons, qui ont grandi de l’autre côté des Pyrénées et qui n’ont jamais vraiment vécu en France. Sont-ils prêts à sauter le pas comme Aymeric Laporte et Robin Le Normand ? À en croire Luca Zidane, ce n’est absolument pas le cas.
Luca Zidane affirme que sa famille se sent française avant tout
Dans un entretien accordé au JDD il y a quelques mois, le petit frère d’Enzo avait en effet profité d’une question sur une éventuelle signature dans un club en France pour indiquer se sentir davantage Français qu’Espagnol :
Oui, ce serait spécial car j’y suis né. Dans la famille, on se sent Français. Il y a eu des contacts dans le passé, pas encore cette saison. Peut-être que le monde du foot espagnol me connaît mieux. En France, je suis avant tout le fils de Zinédine Zidane. On ne m’a vu jouer qu’en sélections de jeunes.
En catégorie « jeunes », d’ailleurs, Luca Zidane avait été approché par l’Espagne. Mais pas d’ambiguïté chez le nouveau gardien de but du Grenade FC :
Oui, il y a eu des touches pour aller en sélection espagnole des moins de 15 ans. Mais la question ne s’est pas vraiment posée. Pour moi, la France est une évidence.
Indépendamment de ce sujet de nationalité très clair dans sa tête, donc, Luca Zidane sait que son nom a autant pu être un avantage qu’un inconvénient. En effet, le patronyme pèse parfois lourd sur les épaules du jeune homme, qui expliquait avec franchise :
Avec le nom que je porte, c’est un peu compliqué. Les critiques arrivent plus vite. Marcus Thuram est dans le même cas que moi, c’est un exemple à suivre. Pour faire ma propre carrière professionnelle, j’ai besoin d’un club qui recrute Luca plus que Zidane.
Je suis fier d’être le fils de mon père, de tout ce qu’il a fait. Mais de temps en temps, notre nom est dur à porter. J’aimerais qu’on me parle de ma carrière, moins de la sienne. Ce sont deux choses différentes. Le moment est venu de me faire un nom. En Espagne, on m’a laissé plutôt tranquille avec ça.
S’il a passé la majeure partie de sa vie et l’intégralité de sa carrière en Espagne, Luca Zidane ne laisse place à aucun doute : il se sent Français avant tout, comme son père et ses frères. Souhaitons en tout cas au gardien de but de s’épanouir et de trouver le projet qui lui correspond le mieux à ce stade de son parcours, en France, en Espagne, ou ailleurs !