Teddy Riner (2m04, 143kg) révèle la phrase à ne surtout pas lui dire : « C’est faux, je…

Teddy Riner
Clique (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Champion olympique pour la 5ème fois (!) il y a quelques semaines, Teddy Riner a un peu plus cimenté son statut parmi les plus grands noms de l’histoire du judo. Pour ne rien gâcher, le natif de Pointe-à-Pitre est toujours impeccable hors des tatamis, que ce soit avec les fans ou avec les médias. Même si une phrase l’irrite particulièrement…

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Certains l’enterraient déjà, et estimaient que ses plus belles années étaient derrière lui. Pourtant, du haut de ses 35 ans, Teddy Riner a encore une fois repoussé ses limites pour s’adjuger une 5ème médaille d’or olympique. De quoi le rassasier ? Pas vraiment, puisque le tricolore a déjà mis le cap sur Los Angeles en 2028, où, cette fois, il compte bien s’arrêter, si possible à nouveau avec l’or au cou.

Si cette nouvelle breloque est évidemment un exploit retentissant, Riner n’en avait pas besoin pour que sa cote avec le public reste au beau fixe. Il faut dire que le colosse maîtrise parfaitement sa communication, même si certaines questions ou remarquent, et c’est normal, l’agacent avec les années.

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La phrase que Teddy Riner n’aime pas entendre

Invité du podcast de Tony Parker il y a quelques. temps, « Teddy Bear » a par exemple révélé qu’il n’aimait pas une question bien précise :

Quand on me dit : « Est-ce que tu as toujours voulu être champion ? » C’est faux. Je n’ai jamais voulu être champion. J’aimais gagner, j’aimais faire du sport. Après, les choses arrivent, pas par hasard mais c’est le fruit de ton travail.



C’est des heures et des heures d’entraînement, des heures et des heures où tu ne vois pas ta famille. Moi je ne peux pas dire : « J’ai vécu ce que mon frère a vécu en soirées, avec la famille ». Il y a pleins de choses que j’ai loupées. C’est un regret mais pas un regret.

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Teddy Riner le sait mieux que quiconque : pour arriver au top niveau de sa discipline, il n’y a pas de raccourci possible. Il faut se sacrifier, encore et toujours, et faire une croix sur des moments précieux. D’ailleurs, lorsque TP lui a demandé son plus grand regret dans la vie, le judoka n’y est pas allé par quatre chemins :

On me dit : « Qu’est-ce que tu regrettes dans ta vie ? » C’est tout con ce que je vais dire. La seule chose que j’aurais voulu connaître, c’est les amourettes au collège. Tu sais, le truc où tu as ta copine et après l’école, on se voit, on va boire un verre, on va au cinéma… Tu vois j’ai pas connu ça. Se tenir la main dans la rue, les « on sort ensemble »… J’ai connu autre chose, et j’aurais voulu juste connaître les premières amourettes au collège, voilà.

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Il n’y a ni hasard ni miracle : Teddy Riner a dû consacrer au judo, et seulement au judo, pour devenir la légende vivante qu’il est. Motivé par la passion pour son sport plutôt que l’envie de devenir un champion, le Guadeloupéen a tout sacrifié ou presque, y compris sa jeunesse. Mais il le sait désormais, son choix valait le coup. Et pas qu’un peu !

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