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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Parmi les actions les plus mythiques de Nicolas Batum sous le maillot des Bleus, il y a notamment eu ce craquage face à l’Espagnol Juan Carlos Navarro aux Jeux Olympiques. Interrogé par Adrian Wojnarowski, l’ailier tricolore s’était justifié de façon cinglante.
C’est un véritable monument de la balle orange qui a décidé de raccrocher il y a quelques jours, en la personne d’Adrian Wojnarowski. Actif pendant des décennies du côté de Yahoo Sports et plus récemment chez ESPN, l’insider de renom se retire désormais du monde du journalisme et va devenir GM de son ancienne université à St Bonaventura. La fin d’une carrière absolument légendaire du côté de la NBA.
Qui d’autre peut se vanter d’avoir rythmé à ce point le quotidien des fans et même des joueurs de la ligue, sans avoir joué une seule minute ? C’est simple, l’intéressé semblait toujours avoir un coup d’avance sur tout le monde, parvenant même à spoiler des cuvées de draft toutes entières le soir de l’évènement. Ses fameuses « Woj Bomb » sont devenues cultissimes au fil du temps et il sera dur de s’en défaire.
La punchline légendaire de Nico Batum devant le Woj
À côté de ça et même s’il n’était pas forcément le plus apprécié parmi les stars NBA, LeBron James en tête, le Woj demeurait également un interlocuteur privilégié pour les basketteurs. Il lui est notamment arrivé d’interviewer Nicolas Batum après les Jeux Olympiques 2012 et le quart de finale perdu contre l’Espagne. Mais la curiosité du journaliste concernait surtout l’énorme craquage du Français en pleine rencontre :
J’ai demandé à Nicolas Batum pourquoi il avait frappé Juan Carlos Navarro dans les c*uilles. Batum a répondu : « Je voulais lui donner une bonne raison de flopper ».
Une réponse pour le moins fracassante de la part du Tricolore, qui avait démoli l’arrière ibérique à quelques secondes de la fin du match perdu par l’Équipe de France. D’un autre côté, on comprenait sa frustration…
En effet, la rivalité entre les Bleus et la Roja ne date pas d’hier, l’Espagne ayant souvent battu la France en compétition. Un an avant les JO de Londres, Tony Parker avait en plus été victime d’une prise de catch signée Rudy Fernandez en finale de l’Euro. Non seulement ça, mais les Espagnols avaient annoncé avoir volontairement voulu défier les Tricolores en quarts de finale, estimant qu’ils étaient plus prenables que Team USA.
Comptez sur Adrian Wojnarowski pour être dans tous les bons coups et donc pour obtenir des déclarations légendaires. Celle-ci de Nicolas Batum en fait assurément partie, elle qui est symbolise parfaitement la guerre franco-espagnole sur les parquets.
