Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
À un mois du début de saison des Lakers, le cas Bronny James fait toujours autant parler dans les rangs de la NBA. Déjà bavard sur le sujet il y a quelques semaines, Shaquille O’Neal l’a de nouveau soulevé avec un discours affirmé sur le rookie.
Compte tenu des surprises de l’an passé et des différents mouvements intervenus cet été, la conférence Ouest ne risque pas de manquer d’histoires à suivre cette saison. Pas sûr cependant qu’aucune d’elles n’ait davantage fait les gros titres en NBA que l’arrivée de Bronny James aux Lakers. Tous les regards seront dès lors braqués sur le fils aîné de LeBron dans les mois à venir, y compris ceux de légendes de la ligue.
La volonté claire de Shaquille O’Neal pour Bronny James
Ne serait-ce que par l’exposition de son père ou l’aspect unique dans l’histoire du duo qu’il s’apprête à former avec lui, Bronny alimente toutes les discussions ou presque depuis sa draft. Shaquille O’Neal n’a par exemple pas pu s’empêcher de s’exprimer sur ce dossier et avait livré des propos remplis de bienveillance envers le jeune arrière. Chose qu’il a réitérée dernièrement dans le podcast The OG’s :
Shaquille O’Neal : Le petit Bronny est mon « neveu ». Je suis heureux pour lui et je ne lui souhaite que du bien. Je connais son éthique de travail. Il y a beaucoup de ragots autour de lui, positifs et négatifs, et j’espère simplement que tout se passera bien pour lui. Dans mon podcast, je viens de recevoir Marlon Wayans et il disait que tout ce qu’il veut, c’était que ses enfants soient heureux, et je veux que Bronny soit heureux.
Une fois cette volonté réaffirmée, le Diesel s’est lancé dans un parallèle entre le rookie angelino et son propre fils, Shareef, dont la trajectoire s’avère quelque peu similaire :
Shaquille O’Neal : Je sais en quelque sorte ce qu’il traverse parce que mon fils, Shareef, était un bon joueur, il a eu une attaque cardiaque et il essaie encore de se faire une place dans la ligue.
Le truc avec ces gamins, c’est qu’ils ont beaucoup de pression à cause de leur nom de famille. Lui comme Bronny, ils n’ont même pas l’opportunité de faire ce qu’ils veulent sans être constamment comparés à leurs pères. Mais comme je le dis tout le temps, on n’a pas besoin d’un autre joueur de basket dans nos familles. Tout ce dont on a besoin, c’est que nos enfants soient heureux. (…)
Donc mon souhait pour Bronny, c’est qu’il soit heureux. Je déteste ce qui se dit sur lui, les accusations de népotisme — tout ça n’a pas d’importance. Il est en NBA, donc je veux qu’il y soit heureux et qu’il soit performant.
En attendant l’Opening Night, Bronny aura d’ores et déjà l’occasion de rassurer son oncle auto-proclamé avec de bons débuts en présaison à partir du 4 octobre.
Conscient du poids des attentes qui pèse sur Bronny James, Shaquille O’Neal prend l’exemple de son fils Shareef pour se ranger dans son camp. Il espère ainsi que son nom de famille lourd à porter n’aura pas d’influence sur son rendement, ni sur son bonheur.