Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Dans quelques jours désormais, Benoît Saint-Denis montera dans l’octogone de l’Accor Arena pour le main event de l’UFC Paris. Une position qui a été rendue possible par l’attitude de Brendan Allen, qui sera lui opposé à Nassourdine Imavov. BSD a donc poussé un gros coup de gueule contre l’Américain.
Le weekend dernier a eu lieu un évènement historique pour l’UFC, à savoir la première grande soirée organisée dans « La Sphère », la salle de spectacle ultra-futuriste de Las Vegas. Si la qualité des combats dépendra de l’appréciation de chacun (8 combats à la décision sur les 10 programmés), la beauté de la production a fait l’unanimité.
D’ailleurs, avec une mise en scène aussi grandiose, il est très difficile de savoir comment Dana White et ses équipes vont rebondir pour attirer l’oeil des spectateurs. La bonne nouvelle pour eux, c’est qu’ils vont rapidement pouvoir enchainer avec l’une des soirées les plus attendues chaque année : l’UFC Paris. Pour la troisième fois, le public français va pouvoir faire le show aux yeux du monde.
BSD allume les combattants américains !
Benoît Saint-Denis sera la tête d’affiche face à Renato Moicano, ce qui a surpris plus d’un observateur quand on sait que Nassourdine Imavov est bien plus proche du titre que l’ancien des forces spéciales. Au cours d’une discussion avec le média de référence La Sueur, BSD a donné son avis sur la situation, et surtout sur l’attitude des combattants américains :
Moi je pense que ma place en main event de l’UFC Paris ne dépend pas de mon style de combat et du spectacle que je propose. Je pense que ça dépend surtout de l’adversaire de Nassourdine Imavov et du nombre de rounds. Pour être main event, il lui faut un adversaire qui accepte de faire 5 rounds avec lui. Nass a un super cardio, 5 rounds c’est l’idéal pour lui.
Mais les Américains ils se font un peu dessus. Brendan Allen fait sa diva, alors que nous à chaque fois on doit aller combattre aux États-Unis avec le décalage horaire. Pourquoi eux n’acceptent pas de le faire une fois ? En plus Nassourdine est mieux classé que lui, donc c’est à Allen de prendre la difficulté. Enfin bon, on verra bien…
Benoît Saint-Denis est légèrement remonté contre les combattants américains, qui font visiblement beaucoup de manières avant de venir combattre à Paris. Il y a le décalage horaire et un public hostile, certes, mais c’est ce que vivent tous les combattants étrangers qui doivent se rendre aux États-Unis. BSD aimerait que la difficulté soit parfois partagée à l’UFC.
Benoît Saint-Denis n’aime pas forcément les privilèges accordés aux Américains à l’UFC. Ils n’ont pas forcément besoin de prendre des risques, là où tous les combattants étrangers doivent sortir de leur zone de confort…