NBA – « J’étais un bébé en arrivant dans la ligue et Boris Diaw me disait de la fermer parce que…

La légende NBA française Boris Diaw
San Antonio Spurs (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Sept ans après avoir déserté la NBA, Boris Diaw continue d’y faire parler de lui. L’un de ses anciens coéquipiers s’est ainsi récemment rappelé l’avoir côtoyé dès son arrivée dans la ligue… et avoir reçu d’emblée une cinglante leçon de sa part.

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D’un point de vue purement objectif, son parcours et son palmarès ne font pas de lui une légende à proprement parler de la NBA. Il y a d’ailleurs peu de chances que sa carrière outre-Atlantique lui permette d’intégrer un jour le Hall of Fame. Et pourtant, Boris Diaw peut considérer à juste titre avoir laissé une trace indélébile dans l’histoire de la ligue, en témoignent les déclarations qui y sont livrées le concernant.

Nombreuses sont en effet les anciennes gloires du circuit à avoir couvert d’éloges l’ex-intérieur français au fil des ans. Tracy McGrady, qui l’a brièvement côtoyé dans le vestiaire des Spurs en 2013, n’y allait par exemple pas de main morte pour décrire ses qualités de basketteur. Et il n’est bien évidemment pas le seul à avoir gardé un vif souvenir de sa cohabitation avec lui.

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Le rookie qu’a discipliné sans vergogne Boris Diaw

Passé par cinq franchises durant ses 14 saisons en NBA, Diaw a notamment évolué du côté de Charlotte entre 2008 et 2012. Il y a d’ailleurs fait la rencontre d’un certain Bismack Biyombo, drafté par les Hornets en 2011 à seulement 18 ans. Récemment interrogé par Jefe Island sur cette période, le big man congolais en a profité pour révéler l’importance qu’a pu avoir Babac lors de ses premiers mois au sein de l’équipe :



Bismack Biyombo : J’étais un bébé en arrivant dans la ligue. Genre, un vrai bébé. Et sans Boris Diaw… J’étais tout le temps avec lui, qu’on joue à domicile ou à l’extérieur. En gros, il était comme mon grand frère. Partout où on allait, on s’écrivait, « T’es où ? » « Je suis là. » J’étais un bébé, et puis ma famille n’était pas à mes côtés à ce moment-là, donc il était en quelque sorte ma famille.

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Très présent pour son jeune partenaire afin de favoriser son intégration, le Président savait toutefois se muer en grand frère autoritaire lorsque la situation l’exigeait. Josh Lewenberg de TSN Sports rapporte :

Bismack Biyombo : Je parlais beaucoup quand j’étais rookie, mais pas autant que je le voulais parce que j’avais Boris comme vétéran et il me disait toujours de la fermer parce que les rookies ne sont pas autorisés à parler autant. Mais j’ai quand même pu faire mon job et j’ai été en mesure d’apprendre auprès des joueurs plus âgés qui étaient passés par là avant moi.

Un enseignement à la dure dont le pivot se montre donc aujourd’hui reconnaissant, lui qui évoluait encore dans la ligue ces derniers mois, treize ans après sa draft.

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Sorte de tuteur pour Bismack Biyombo à son arrivée aux Hornets, Boris Diaw savait malgré tout se montrer ferme avec lui lorsqu’il l’estimait trop bavard pour un rookie. Pas de quoi ternir pour autant son image auprès du désormais expérimenté pivot congolais.

Déclarations Les Français (NBA) NBA 24/24

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