4 mois après l’Eurovision, le tacle appuyé de Stéphane Bern à Slimane : « C’est une…

Stéphane Bern et Slimane
Konbini (DR) / Canal+ (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Présentateur de l’Eurovision aux côtés de Laurence Boccolini comme c’est désormais l’usage, Stéphane Bern garde un goût amer de ce concours 2024. Au-delà des prestations des artistes, c’est surtout la politisation à outrance qui a déplu à la star du PAF. Et forcément, les propos qu’il a tenus visent donc notamment Slimane, actif en la matière…

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Si l’artiste suisse Nemo restera pour toujours le vainqueur de l’Eurovision 2024, cette cuvée a été un peu particulière du fait du contexte géopolitique, et notamment du conflit entre Israël et Palestine. Durant le week-end de festivités, d’innombrables artistes ont en effet planifié des actions pour afficher leur soutien aux Palestiniens, tandis que la chanteuse israélienne s’est retrouvée dans une situation bien délicate.

Côté français, Slimane s’est d’abord distingué en interrompant l’une de ses répétitions pour délivrer un message de paix. Il a également fait le buzz pour ne pas avoir répondu à une question concernant quelques mots qu’il souhaiterait adresser à la population israélienne, indiquant après coup ne pas parler anglais – bien qu’il ait sorti une chanson dont le refrain est exclusivement en anglais récemment. En bref, le week-end s’est avéré chaotique en tous points, et Stéphane Bern n’a pas aimé du tout.

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Stéphane Bern pas d’accord avec la politique à l’Eurovision

De passage sur le plateau de RTL, le célèbre animateur et défenseur du patrimoine français n’a pas mâché ses mots quant à toutes les initiatives qui ont été prises, et notamment par Slimane. Il a ainsi déclaré :

Chacun voulait absolument envoyer un message pour montrer qu’on est conscient… C’est une fête, une fête de la musique, c’est apolitique, c’est comme pour les Jeux Olympiques, on n’a pas le droit de faire de la politique, faut pas que la politique rentre. Chacun a le droit d’avoir son opinion, mais on n’a pas à utiliser ce genre de tribune pour manifester.



Ils sont entourés de tout un staff qui leur dit : « Il faut quand même que tu dises quelque chose, on va réfléchir à une formule ». Mais chante, fais ton métier, tu es un artiste ! Quand toute la journée vous êtes pris par des infos, vous prenez l’état du monde sur les épaules, moi j’en peux plus, j’ai juste envie d’écouter une bonne chanson.

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Une prise de parole claire et assumée de la part de Stéphane Bern, qui déplore ce « virtue signaling » de chaque instant, et qui regrette que la chanson n’est pas été la star de l’Eurovision, comme c’est normalement le cas.

Si l’organisation a prévu des mesures pour empêcher que tout cela se reproduise en 2025, Bern a préféré recentrer le sujet sur la musique, et sur l’éventuelle représentant(e) du contingent français. Il a d’ailleurs d’ores et déjà deux favorites :

Je verrais une femme, je ne sais pas… Zaho de Sagazan, je trouve qu’elle a une voix incroyable, je ne sais pas si c’est vraiment son truc. Santa, j’ai vu pour la cérémonie de clôture, j’adore cette fille, j’adore.

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La chanson à la chanson, et la politique à la politique : voilà en substance le message de Stéphane Bern, qui n’a ni aimé les prises d’initiative de Slimane durant le fameux week-end, ni celles encore plus prononcées d’autres participants. Reste à savoir si l’édition 2025 sera encore marquée par de telles polémiques, ou si la musique et la chanson reviendront au centre du jeu.

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