NBA – En pleine affaire LeBron-Bronny, Jeanie Buss sans détour : « Je n’ai jamais…

Les joueurs NBA Bronny James (gauche) et LeBron James (droite), et la propriétaire des Los Angeles Lakers, Jeanie Buss (centre)
NBA (DR) / All The Smoke (DR) / Pierre Haessig

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Hormis leurs performances qui seront comme chaque année scrutées, les Lakers auront les regards braqués sur eux compte tenu du duo qu’y formeront LeBron et Bronny James. La propriétaire de la franchise, Jeanie Buss, a d’ailleurs évoqué le sujet avec honnêteté.

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La simple présence d’un joueur comme LeBron James dans les rangs de votre équipe vous garantit une exposition médiatique rare en NBA. Le fait que son fils aîné, Bronny, l’y accompagne ne devrait faire qu’amplifier ce phénomène. Ce duo fraichement composé aux Lakers fera très certainement l’objet d’une attention toute particulière, notamment vis-à-vis de son fonctionnement et sa complémentarité sur le terrain.

En attendant la reprise, le King a eu l’occasion de soulever ce dossier dans les médias. L’occasion notamment pour lui d’imposer d’ores et déjà une règle stricte à son fiston, que ce dernier devra appliquer sans faille lorsqu’il l’accompagnera sur le parquet. Règle qui, depuis qu’elle a été révélée, a fait couler beaucoup d’encre dans le milieu et provoqué la naissance de théories aussi virale que polémiques.

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Jeanie Buss prend parti dans le feuilleton LeBron-Bronny

Pour certains observateurs, il parait clair que l’obligation récemment fixée par LeBron à Bronny traduit une volonté de sa part de prendre ses distances avec lui. Il se serait ainsi rendu compte que son fils n’avait pas le niveau pour la ligue et tenterait donc de préserver sa réputation par ce biais. Or, pour la propriétaire des Lakers, Jeanie Buss, ce choix du leader angelino serait totalement logique et raisonné :



Jeanie Buss : Vous savez, je n’ai jamais eu cette discussion avec LeBron ou Bronny, mais dans un contexte professionnel, je m’adressais à mon père en disant « Dr. Buss ». Je voulais clairement maintenir cette frontière parce que ça nous a aidé dans la vie de tous les jours. Ça nous permettait de ne pas ramener le travail à la maison et d’en parler à table en plein dîner.

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Donc je pense que LeBron et Bronny sont vraiment préparés pour ça. Et je suis excitée pour eux, simplement pour le fait qu’ils aient cette opportunité.

Avant de récupérer les clés de la franchise, Jeanie Buss y a elle aussi travaillé avec son père, et s’assurait également de ne pas le qualifier de la sorte « sur le terrain ».

Interrogée sur le sujet par le Los Angeles Times, elle ne voit donc aucun problème dans le fait que LBJ demande à Bronny de l’appeler « Bron » ou même « GOAT » en plein match. Cela n’a en effet pas de quoi réduire son enthousiasme à l’idée de les voir porter les mêmes couleurs la saison prochaine et ainsi signer une première dans l’histoire de la NBA. Reste à savoir si cela contribuera au succès des Purple & Gold.

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Après avoir elle-même côtoyé quotidiennement son père au travail durant des années, Jeanie Buss comprend tout à fait la demande adressée par LeBron James à Bronny. Les Lakers savent décidément différencier les milieux professionnels et familiaux.

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