Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Chacun à leur manière, Joakim Noah et Nicolas Batum peuvent se targuer d’avoir marqué l’histoire de la NBA, eux qui y ont passé plus d’une décennie. Malgré cela, leurs noms ont récemment été évoqué de façon peu flatteuse sur les réseaux.
En NBA comme dans n’importe quelle ligue sportive, les critiques peuvent affluer peu importe votre CV. Mieux vaut dès lors s’armer d’une solide carapace avant de s’y installer. Les jeunes joueurs français qui y déferlent de plus en plus savent donc à quoi s’en tenir et peuvent prendre l’exemple de leurs aînés. En effet, ces derniers ont beau y avoir réalisé de nombreux exploits, ils n’échappent pas aux attaques des observateurs.
Joakim Noah et Nico Batum, des exemples de mauvaise gestion en NBA ?
À l’instar de tous leurs homologues, les Français évoluant en NBA peuvent subir des tacles en raison d’un salaire jugé trop élevé par rapport à leur production. Rudy Gobert peut en témoigner, lui qui a encore récemment subi les foudres de Shaquille O’Neal pour ces raisons. Or, ces dernières heures, ce sont Joakim Noah et Nicolas Batum qui se sont retrouvés dans ce genre de discussions sur les contrats soi-disant « toxiques » :
Off the top of my head: Timofy Mozgov, Joakim Noah, Bradley Beal, Tobias Harris, Loul Deng, Nic Batum all had worse contracts https://t.co/ELOPmZAa5r
— Hastings (@Hastynngs) September 12, 2024
@NbaK824 : Le contrat de 5 ans et 207 millions de dollars de Michael Porter Jr. est aisément le pire contrat de l’histoire et je ne pense même pas qu’il y ait débat
@Hastynngs : De tête, Timofey Mozgov, Joakim Noah, Bradley Beal, Tobias Harris, Luol Deng et Nic Batum ont tous eu des pires contrats
À n’en pas douter, cet internaute américain fait ici référence au bail de 4 ans et 72.6M$ signé en 2016 par Noah aux Knicks, ainsi qu’à celui de 5 ans et 120M$ paraphé la même année par Batum aux Hornets. Deux expériences qui se sont soldées par des échecs indéniables, que ce soit sur le plan sportif ou humain. Michael Porter Jr., lui, pourrait s’appuyer sur son âge et son palmarès pour justifier ses émoluments :
At least MPJ is relatively young and can get better, and he contributed towards a ring
— Hastings (@Hastynngs) September 12, 2024
@Hastynngs : MPJ a l’avantage d’être encore relativement jeune et peut s’améliorer, et puis il a contribué au gain d’une bague de champion
Signés à prix d’or par les Knicks et les Hornets en 2016, Joakim Noah et Nicolas Batum n’y ont pas rencontré une réussite aussi grande que leurs salaires. De quoi se retrouver aujourd’hui mentionnés parmi les joueurs ayant hérité des pires contrats de l’histoire.