NBA – Evan Fournier honnête sur son départ de la NBA : « Si tu compares l’argent avec l’Europe…

L'arrière français Evan Fournier, ici sous les couleurs des Bleus
beINSports (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Après plus d’une décennie passée sur les parquets de la grande ligue, Evan Fournier a choisi de quitter la NBA cet été. Désormais membre de l’Olympiacos, l’ancien joueur des Knicks s’est exprimé sur son choix dans l’émission de Stephen Brun, récemment.

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Dès le début de l’été, on savait que l’avenir NBA d’Evan Fournier était compromis. Tradé des Knicks aux Pistons à la dernière deadline après un an et demi au placard à New York, il a joué bien plus à Detroit mais sans que la franchise ne veuille le conserver. Hormis des discussions avec les Bucks, seuls les Wizards lui ont d’ailleurs offert un contrat… et l’arrière n’avait pas spécialement envie de juste jouer les mentors.

En Europe en revanche, le double vice-champion olympique était bien plus demandé et c’est finalement l’Olympiacos qui a raflé la mise il y a de ça quelques jours. Invité de l’émission de Stephen Brun sur RMC récemment, Fournier est revenu sur sa décision de rejoindre le club grec et a avoué qu’il a longtemps été réfractaire à l’idée de retourner sur le Vieux Continent. Tout aurait cependant changé après les Jeux de Paris :

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Evan Fournier longtemps indécis sur son avenir

C’est compliqué parce que même moi, je n’étais pas réellement sûr de ce que je voulais faire. En tout cas ce que je savais c’est ce que je ne voulais pas : je ne voulais pas galérer. C’est-à-dire que si je continuais le basket, je voulais prendre du plaisir et je voulais vivre des grands moments. Je suis très content que l’Olympiacos m’ait donné cette opportunité, que j’ai saisie. Durant la préparation avec l’équipe de France, j’ai essayé de pas trop penser à la free agency.



Il y a eu des contacts avec la NBA, il y a forcément beaucoup de clubs européens qui ont appelé, et à l’époque c’est pas forcément ce que je recherchais. En sortie des Jeux je me suis dit : « bon allez, viens on teste le marché européen. » Avec mon agent Bouna (Ndiaye) on a pris un peu la température de ce qui se passait, de ce qui ce qui était disponible. Moi tout de suite j’ai eu la volonté de venir ici et ça s’est fait, donc je suis très content.

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Ayant cravaché dur pour arriver aux États-Unis en début de carrière, Vavane ne voulait pas forcément abandonner dès le début de l’intersaison. Mais au final, il a bien senti que les franchises NBA n’étaient pas forcément chaudes… De quoi le motiver un peu plus à rejoindre Le Pirée, où son salaire sera à priori moins élevé que dans la ligue américaine. D’un autre côté, le joueur rappelle un détail financier non négligeable :

Pour le coup, ce qui était disponible, c’était pas un (salaire) minimum. (…) Ce n’était pas une offre minimum qui était dispo. Les discussions avec le minimum c’était plutôt avec Milwaukee, pour les contenders. Après, si tu compares l’argent NBA avec l’Europe, faut faire la différence qu’en Europe, on t’offre ça net et en NBA, brut.

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Evan Fournier et la NBA, c’est fini. De retour en Europe, on voit mal l’arrière français revenir aux États-Unis alors qu’il a déjà 31 ans. D’un autre côté, il va désormais jouer pour un club qui le voulait et qui lui offrira des responsabilités. Le choix était simple.

Déclarations Evan Fournier Les Français (NBA) NBA 24/24

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