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Par Mathieu S. | Rédacteur sport
Joakim Noah enchaîne décidément les interviews, l’occasion pour lui d’évoquer le cas Victor Wembanyama, ou plus généralement le basket français qui continue de grandir. La star des Spurs a tout pour monopoliser l’attention selon lui.
Avec Victor Wembanyama chez les Spurs, Alex Sarr et Zaccharie Risacher aux deux premiers choix de la draft ou encore la venue probable de Nolan Traoré, le basket français se porte bien en NBA. Malgré le départ d’Evan Fournier et une retraite assez proche pour Nicolas Batum, la prochaine génération est déjà là et elle pourrait faire de sacrés dégâts.
On pense évidemment à Wemby, considéré comme une star dans cette ligue, lui qui pourrait même devenir le futur visage de la NBA rapidement… si ce n’est pas déjà le cas. De quoi faire plaisir à de nombreuses personnes, dont Joakim Noah, qui suit évidemment cette nouvelle cuvée. Et il est le premier heureux de suivre les aventures de Victor.
Joakim Noah cash sur le basket français
Dans une récente interview avec le média USA Today, Noah a évoqué le cas du basket français, et il ne pouvait pas snober Wembanyama. Mais l’ancien des Bulls se félicite surtout des progrès en cours, avec des USA de plus en plus contestés.
Joakim Noah : « Vu que je suis un retraité, j’ai plus de temps pour voyager et prendre un peu de recul. J’ai également grandi dans le système français. Je comprends la différence entre le circuit AAU ici en Amérique et là-bas. La réalité est que la compétition devient de plus en plus serrée. »
« Il n’y a plus cette domination que les États-Unis ont eu autrefois. Je pense vraiment que la raison, surtout après avoir regardé le match pour la médaille d’or pour les Jeux Olympiques, c’est que le système est complètement différent là-bas. C’est la raison pour laquelle vous voyez tous ces jeunes talents arriver via la draft. Vous voyez Wemby, qui est évidemment le prochain visage de la ligue. »
« Mais ils font également des choses tous les jours : les équipes professionnelles ont des programmes pour les -18 et -16. Même à 12 ans un samedi, tu peux voir une équipe pro jouer ou ceux de 14 ans dans la même salle juste après ton match. Le fait de pouvoir voir à quoi ressemble le vrai niveau est une excellente chose pour les jeunes joueurs. »
Pour Noah, c’est donc le système mis en place qui fait la différence. Pas un hasard si les jeunes prospects aux USA choisissent parfois d’autres solutions, comme une année à l’étranger ou une pige en G-League. La France peut en tout cas se féliciter du cas Wembanyama, surtout que la prochaine génération arrive.
Joakim Noah est très satisfait des programmes actuels en France et dans d’autres pays, à l’image de l’émergence de Victor Wembanyama. Mais d’autres noms arrivent également, et c’est toute la NBA qui doit désormais se méfier.
