Après son flop aux JO, Yannick Noah (64 ans) vide son sac : « Je n’étais pas à l’aise à l’idée de…

Yannick Noah
TF1 (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Nommé capitaine de l’équipe de France de tennis fauteuil pour les Jeux Paralympiques de Paris, Yannick Noah en est ressorti sans la moindre médaille à faire valoir. Il s’est dès lors épanché sur cette expérience et sur le choix fort qu’il a effectué.

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Tout comme sur l’ensemble des Jeux Olympiques, les tribunes de Roland-Garros n’ont pas désempli depuis quelques jours. L’enceinte de la Porte d’Auteuil a en effet de nouveau accueilli des milliers de spectateurs pour les tournois paralympiques de tennis fauteuil. L’un d’eux n’est d’ailleurs pas passé inaperçu dans les gradins, à savoir un certain Yannick Noah, capitaine de l’équipe de France.

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Yannick Noah cash sur sa discrétion pendant les Jeux Paralympiques

Titulaire d’un remarquable CV, notamment à la tête de l’équipe de France de Coupe Davis, Noah abordait sa mission paralympique avec une relative décontraction. Cela n’avait d’ailleurs pas du tout plu à la légende Michaël Jeremiasz. Au final, son expertise n’a pas permis aux Bleus de remporter la moindre médaille. Un bilan forcément insuffisant sur lequel il a accepté de s’exprimer ces dernières heures pour L’Équipe :



Yannick Noah : En simple, on a été un peu surpassés. Stéphane (Houdet) a fait un excellent quart mais on perd contre plus fort que nous. En double, je pense qu’il y avait la place. C’est une déception.

Cette déception peut se ressentir dans les réactions de nombreux observateurs, qui reprochent pour certains à Noah une discrétion que ce dernier a pourtant recherchée :

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Yannick Noah : Je suis un passeur de relais, je connais le fauteuil depuis des années. Beaucoup de gens découvrent qu’il y a du travail, des sacrifices et du spectacle. Et ce sont ceux qui sont devant qu’il faut montrer. Moi, je n’étais pas à l’aise à l’idée de prendre une place qui n’était pas la mienne. Je suis derrière eux, je les pousse.

Continuera-t-il cependant à endosser ce rôle qu’il souhaite maintenir dans l’ombre ? Il préfère pour l’heure botter en touche :

Yannick Noah : C’est dur à chaud de le dire quand les lumières s’éteignent. Le retour à la réalité sera dur pour tous les joueurs, les familles, le staff, les volontaires. On va avoir un réveil compliqué et il faudra le gérer. Je l’ai déjà vécu, c’est comme une gueule de bois puissante. Mais je serai là pour cet atterrissage.

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Certes visible dans les travées de Roland-Garros, Yannick Noah a en revanche fui les médias durant les Jeux Paralympiques. Une recette qui n’a pas apporté les résultats escomptés à l’équipe de France de tennis fauteuil, mais qu’il ne semble pas regretter.

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