Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Accueilli comme une superstar en Grèce en tant que nouveau joueur de l’Olympiacos, Evan Fournier a donc laissé derrière lui la NBA. Ce, malgré une offre pour y rester sur laquelle il s’est crûment exprimé, quitte à diviser les fans américains sur son cas.
Ligue la plus réputée du monde, elle permet à ses membres de bénéficier d’une exposition unique. En revanche, elle ne fait pas le poids vis-à-vis de certaines de ses concurrentes en matière d’ambiance. Evan Fournier peut le confirmer. Après douze ans passés en NBA, ce dernier a découvert ce mercredi la folle atmosphère instaurée par les fans du championnat grec, lui qui vient de rejoindre l’Olympiacos.
Une arrivée digne d’une rockstar qui a dû conforter l’ailier français dans son choix, même s’il ne semblait quoi qu’il en soit pas nourrir le moindre regret avant cela. En effet, au moment d’évoquer cette décision quelques heures plus tôt, il ne cachait pas la difficulté des derniers mois qu’il a passés aux États-Unis. De quoi justifier un peu plus son retour en Europe, malgré la possibilité de poursuivre sa route outre-Atlantique.
Evan Fournier divise en NBA avec sa punchline sur les Wizards
Désireux de retrouver du plaisir sur le terrain après son passage délicat à New York et Detroit, Fournier aurait pu tenter de se relancer… aux Wizards. Il a en effet révélé avoir reçu une offre de leur part, qu’il a déclinée afin de ne pas se retrouver de nouveau dans « une franchise destinée à perdre ». Cette description peu flatteuse a toutefois eu pour effet de fracturer la communauté NBA vis-à-vis de son choix :
That’s a lot of talk coming from a guy who’s never won
— Wealth Turtle 💰 🐢 (@wealth_turtle) September 4, 2024
Il parle beaucoup pour un gars qui n’a jamais gagné
Playing for a top team overseas and winning titles js better than babysitting some potential top players
— Vini (@marvin_enoch_) September 4, 2024
Jouer dans une grosse équipe en Europe et remporter des titres, c’est mieux que faire la babysitter auprès de potentiels top players.
No matter how bad my team is I’m still playing in the nba if I’m a player but I honestly can’t blame him for wanting to do that tbh
— ɪᴍ.ʀɪʟᴇʏ シ ✞ ☘️ (@CookedByRiley0) September 4, 2024
Si j’étais un joueur, peu importe à quel point mon équipe est mauvaise, je resterais en NBA mais honnêtement, je ne peux pas lui reprocher de faire l’inverse
Du point de vue américain, pas facile pour tout le monde de comprendre le fait qu’Evan Fournier privilégie un top-club européen à une franchise NBA en reconstruction. À lui de mettre tout le monde d’accord en brillant et en remportant des titres à l’Olympiacos.