En pleins JOP, un athlète paralympique balance sur la sexualité au village : « Si Teddy Riner peut…

Teddy Riner et Michaël Jeremiasz
Eurosport (DR) / France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Tandis que les Jeux Paralympiques continuent de battre leur plein et de susciter un bel engouement, L’Equipe a osé un article intéressant en évoquant la sexualité des athlètes paralympiques au village, visiblement aussi active que celle des athlètes valides. De quoi faire réagir l’un des noms emblématiques du contingent français, non sans humour !

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Qui dit Jeux Olympiques dit inlassablement les mêmes histoires sur la libido surdéveloppée des athlètes au sein du village olympique, sur le nombre incroyable de préservatifs distribués, ou encore sur les parties de jambes en l’air en intérieur comme en extérieur. Mais rares sont ceux qui se sont intéressés au sujet pour les athlètes paralympiques, et c’est ce que L’Equipe a décidé de faire.

La sexualité, une vraie réalité au village paralympique

Dans un article instructif, le célèbre média a voulu lever le voile sur ce tabou, avec une conclusion claire et nette : oui, la sexualité existe bel et bien parmi les athlètes paralympiques. C’est ce qu’a confirmé Michaël Jeremiasz, quadruple médaillé aux JO, et désormais chef de mission de la délégation française. Son but ? Briser les idées reçues, lui qui confesse avoir écumé de nombreux préservatifs lors de ses participations passées : :

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On a longtemps été considérés comme des objets de soin… Quand on parle de nous, on pense à la survie, pas aux rêves, aux désirs, ni aux fantasmes.

Le sexe c’est ce qui m’a reconstruit après mon accident. Je n’avais qu’une peur c’est ne plus jamais réussir à séduire, alors je me suis rassuré. Aux Jeux, il y a les sportifs, les bénévoles, le staff. Les corps sont sculptés, t’es coupé du monde alors il y a une libération. Certaines ou certains veulent juste se taper un médaillé.



Même son de cloche chez le sprinteur Dimitri Jozwicki, lui aussi très désinhibé vis-à-vis de ce sujet :

Il n’y a pas de raison que ça fonctionne différemment qu’au village olympique. Il y a du monde, l’euphorie de la compétition et certains en profitent. On est isolés dans un lieu privé, tous les ingrédients sont réunis pour que ça se fasse.

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Plus franc du collier et moins diplomate, un autre athlète en fauteuil a déclaré sous couvert d’anonymat :

Ça baise partout ! (rires)

Lui aussi sur le ton de la légèreté, mais dans un style différent, Jeremiasz a en tout cas tenu à rassurer tous ceux qui se demandaient si les athlètes handicapés pouvaient s’en sortir pour passer du bon temps sur les lits en carton :

Si Teddy Riner peut y dormir, ce n’est pas compliqué d’y faire tenir deux personnes handicapées !

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Comme lors des Jeux Olympiques, les Jeux Paralympiques sont le théâtre d’une certaine poussée de libido au village olympique. Une manière aussi de rappeler que les valeureux athlètes de cette quinzaine sont aussi des hommes et des femmes derrière leur handicap, avec les mêmes besoins et les mêmes envies. Souhaitons-leur de bien en profiter, et de sortir couverts !

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