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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Aujourd’hui, Francis Ngannou est libéré de tous les problèmes qu’il a pu connaitre dans sa vie. Il est multi-millionnaire, il possède plusieurs maisons à Las Vegas, il est un combattant de renom… Et pourtant, quand il est arrivé en France, le Predator n’imaginait pas forcément un tel destin.
Depuis quelques années désormais, Francis Ngannou est installé aux États-Unis, et plus précisément à Las Vegas. Un déménagement qui s’explique sportivement, car c’est au coeur du Nevada qu’exerce son entraineur Eric Nicksick. Pour progresser et devenir champion du monde il se devait de quitter Paris et Fernand Lopez, et les résultats parlent pour lui.
Non seulement il a atteint les sommets à l’UFC après avoir traversé définitivement l’Atlantique, mais il a en plus réalisé son rêve de devenir boxeur professionnel ! Si on ajoute à cela ses investissements intelligents dans certains business, le Predator ne doit pas avoir le moindre regret. Il s’est offert une vie meilleure, et par la même occasion à sa famille aussi.
Francis Ngannou parle de ses combats en France
Alors que son retour à la compétition approche, cette fois sous la bannière du PFL, Francis Ngannou s’est offert une importante tournée médiatique. Il s’est notamment rendu dans le podcast « The Diary of a CEO », où il a évoqué son passage en France. Visiblement, personne n’avait le courage de l’affronter à ses débuts, il était déjà trop terrifiant.
Au début je n’ai jamais pensé à partir aux États-Unis, même pour combattre. Mais quand j’ai commencé à combattre en France, c’est rapidement devenu impossible de trouver des adversaires car là-bas, personne ne voulait m’affronter. Les gens disaient que j’étais trop brutal. C’est le but même de ce sport qu’est le MMA… Le but est d’être brutal. C’était dingue de ne pas pouvoir combattre parce que j’étais brutal.
J’ai même publié un message sur Facebook à l’époque pour trouver un adversaire n’importe où en Europe. En fait, ce n’est pas que personne ne voulait m’affronter, c’est que les gens de mon niveau ne voulaient pas. J’étais encore inexpérimenté, donc les organisateurs ne pouvaient pas me faire combattre contre n’importe qui. En France, l’élite ne voulait pas prendre le risque de tout perdre contre moi.
Francis Ngannou pensait dans un premier temps rester en France et y faire carrière dans les sports de combat. Et puis rapidement, à force de mettre KO tout le monde, les adversaires ont été de moins en moins nombreux dans la capitale. L’UFC est donc apparue comme une solution viable pour lui et il a su capitaliser sur l’opportunité.
De base, Francis Ngannou ne se voyait pas forcément faire carrière aux États-Unis et à l’UFC… Mais à force d’impressionner sur la scène parisienne, il n’a pas eu d’autre choix que de partir s’il voulait poursuivre sa carrière.
