Un athlète paralympique dénonce les conditions de vie dans le village : « Même pas la place pour… 

Tony Estanguet, patron du comité d'organisation des Jeux de Paris
Olympics (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Trois semaines après la fin des Jeux Olympiques, les Jeux Paralympiques sont à leur tour les vedettes de Paris. D’habitude délaissés par les spectateurs, ils sont un véritable succès populaire, ce qui n’empêche pas certaines polémiques chez les athlètes. 

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Cet été, la France s’est imposée comme l’une des nations les plus ferventes sur le plan sportif. Tout au long des Jeux Olympiques, les athlètes tricolores ont en effet été poussés par des spectateurs à fond derrière eux, ce qui explique peut-être le record de médailles pour notre délégation. Pendant deux semaines, le pays s’est uni avec l’objectif de faire briller nos champions.

Et ce qui est merveilleux, c’est que l’engouement n’est pas mort lors du battement menant aux Jeux Paralympiques. Le Stade de France affiche quasiment plein tous les jours pour les épreuves d’athlétisme, la piscine aussi, ce qui a un écho monstrueux aux quatre coins du globe. Preuve qu’il n’y a vraiment aucune différence avec les valides, les para athlètes se plaignent également des conditions de vie dans le village. 

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Le manque de place dans le village dénoncé

Parmi les critiques les plus récurrentes des JO, la qualité discutable de la nourriture disponible dans l’immense réfectoire. Des plaintes qui semblent désormais bien futiles face aux témoignages de certains athlètes en fauteuil… Visiblement, rien ne serait fait pour leur rendre la vie facile, avec notamment des appartements trop petits. France 3 a recueilli la déclaration de Stéphane Messi, plongeur : 



Ils nous ont concentrés tous ensemble sur un tiers du village. Pour circuler, c’est compliqué. Il n’y a pas de place. La fédération et le staff s’en moquent.Sur les deux salles de bains, il n’y en a qu’une adaptée pour les personnes à mobilité réduite. Et certains prennent parfois deux heures. Ils ont besoin de plus de temps. Les athlètes paralympiques n’ont pour certains même pas encore reçu leurs équipements sportifs.

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Avant chaque Jeux Paralympiques c’est le même débat : pourquoi ne se déroulent-ils pas en même temps que les Jeux Olympiques ? La réponse est simple, il faut avoir le temps d’adapter les différents sites pour les athlètes et leur rendre la vie plus facile le temps de la compétition. Malheureusement, ces précautions n’ont pas été prises dans le village…

Le plongeur Stéphane Messi déplore le manque de place dans les chambres, où ils sont parfois 7 athlètes, avec pas moins de 6 fauteuils. Une situation qui peut s’expliquer par le fait que l’ensemble des délégations ont été concentrées sur un tiers seulement de ce qui constituait le village olympique. Ces plaintes sont en tout cas un beau lien entre les paras et les valides. 

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Ce village olympique aura fait des déçus, chez les valides comme chez les athlètes paralympiques. Malheureusement , le manque de place et de confort pour ces derniers est bien plus dommageable que la qualité relative de la nourriture.

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