Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Si elle s’implique évidemment énormément dans sa vie professionnelle, Virginie Efira n’en oublie pas moins sa vie privée, elle qui est mère de deux enfants issus de deux unions différentes. Et alors que son aînée, désormais âgée de 11 ans, commence à ne plus être si petite que cela, l’actrice a décrété une interdiction claire et précise. Pour le bien de sa progéniture.
Qu’elle semble loin, l’époque où Virginie Efira était présentatrice de télévision ! C’est en effet dans ce rôle que la Belge s’est faite connaître du public français, notamment aux commandes de « Nouvelle Star » au milieu des années 2000. Mais son objectif a toujours été clair : devenir une actrice et s’imposer dans le septième art, ce qu’elle a su faire avec brio.
Récompensée d’un César en février 2023, parmi une ribambelle d’autres récompenses, la quadragénaire a toutefois mis sa carrière entre parenthèses le temps d’accueillir un petit Hiro, né en août dernier de son union avec Niels Schneider. 10 ans auparavant, c’est une petite Ali qui était venue embellir le quotidien de l’actrice, devenue mère à l’âge de 36 ans.
La règle qu’impose Virginie Efira à sa fille de 11 ans
Mère active mais attentionnée, Virginie Efira s’assure que l’éducation de sa fille, pré-adolescente, se fasse dans le respect de ses principes. Aussi, elle a fait un choix clair et net : Ali n’a pas le droit de voir les films de sa mère à la télévision. Pas encore du moins, comme l’a fait savoir la mère de famille au détour d’un entretien récent avec « Vanity Fair » :
Elle a l’impression que c’est une partie de ma vie que je lui cache, mais « Benedetta », à 12 ans (sa fille en a 11 en réalité, ndlr), ce n’est pas conseillé. Dans « Adieu les cons », l’enfant finit sans parents. J’ai fait beaucoup de films où je deviens tarée. Donc ça peut attendre.
Des arguments rationnels quand on sait que Virginie Efira tourne souvent dans des sujets aux thèmes lourds, destinés à des adultes, et qu’elle a empilé de nombreuses scènes de nudité explicite.
Très à l’aise sur ce sujet, la grande amie de Nicolas Bedos s’en était d’ailleurs justifiée récemment lors d’une interview pour « Society » :
Le féminisme que je peux défendre va complètement avec la fille à poil. Je me rappelle, au moment de Benedetta, on me disait : « C’est une instrumentalisation de votre corps », mais je dis : « Non ! » C’est l’inverse de tout ce que je pense. J’ai envie de me foutre à poil, j’ai le droit, non ? Je trouve passionnant, dans une vie, ce qu’est la libido, ce qu’est l’acte sexuel, et j’aime les films qui en parlent, qui le montrent, mais où il y a un point de vue. Je n’y vois pas juste quelque chose de marchand.
Je vois le corps et la sexualité comme des matières à travailler qui n’appartiennent pas qu’aux hommes et qui m’intéressent beaucoup. C’est pour ça que je l’ai souvent fait ces dernières années. Bon, maintenant, on va peut-être me dire : « C’est gentil, Virginie, mais dans chaque film, tu es à poil, ça va commencer à nous saouler ». Alors qu’en vrai, s’il n’y a pas de point de vue, ça ne m’intéresse pas.
Consciente du caractère « adulte » de ses films et de certaines des histoires au service desquelles elle joue, Virginie Efira préfère attendre encore quelques années avant que sa fille Ali soit exposée à ses films. Une sage décision qui, on l’imagine, sera partagée par de nombreux parents !