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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Depuis quelques saisons désormais, Dwight Howard évolue en Asie et il y prend visiblement un plaisir monstre. Dans son dernier podcast, il a même expliqué avoir changé sa vision du basket grâce à ce grand départ dans l’inconnu.
À cause de la NBA et de cette interminable saison de 82 matchs, les fans peuvent perdre de vue une chose essentielle dans le sport de haut niveau : les rencontres sont toujours plus intéressantes avec une ambiance de dingue dans les tribunes. Tout au long du premier tour des Jeux Olympiques, le Stade Pierre Mauroy de Lille était par exemple rempli par 27.000 passionnés prêts à donner de la voix, ce qui rendait l’expérience d’autant plus merveilleuse.
C’est d’ailleurs la différence entre les États-Unis et le reste du monde. Que ce soit au Madison Square Garden, à la Crypto.com Arena ou dans les autres salles de la ligue, les fans viennent assister à un show. Hors des frontières US, et notamment en Europe de l’Est, les spectateurs viennent participer à la rencontre, jouer le rôle de 6ème homme en encourageant de l’entre-deux au buzzer final.
Dwight Howard cash sur l’ambiance en Asie
C’est un élément que Dwight Howard a pu remarquer depuis son départ pour l’Asie il y a quelques années. Il évolue désormais aux Philippines avec d’autres anciens de NBA, et dans son podcast, il a expliqué la grande différence dans les salles. Superman n’a jamais été aussi motivé que depuis qu’il a quitté son pays.
Ici tu ne veux vraiment pas perdre la moindre rencontre. Tu ne veux pas perdre parce que sinon tous les fans vont te regarder et se demander pourquoi les dirigeants nous font venir. Pour mon premier match à Taïwan j’ai mis 4 points en première mi-temps, mais pourtant tout le monde me disait que ce n’était pas grave, les fans me rappelaient qu’ils m’aimaient. J’ai terminé avec 38 points et 25 rebonds.
Cette ambiance et cette bienveillance ont débloqué le meilleur de moi-même. J’ai voulu me surpasser. Quand tu changes de continent, tu représentes bien plus que ta personne. Tu représentes tous les fans, tu ressens la pression différemment. Tu as des enfants à la maison qui n’auront jamais les moyens de jouer au basket, ils vivent leur vie de rêve à travers toi. C’est tellement bien. Ce sport nous donne cette chance.
Pour Dwight Howard, la grande différence entre la NBA et le reste du monde réside dans la relation avec le public. Aux États-Unis, les fans exigent des résultats et ils n’hésitent pas à siffler ceux qui ne sont pas au niveau attendu. En Asie, Superman s’est rendu compte qu’il jouait pour des passionnés bienveillants, mais aussi pour des enfants qui rêveraient d’être à sa place. Il se sent pousser des ailes et profite d’autant plus de ses dernières années dans le monde pro.
Actuellement aux Philippines, Dwight Howard découvre une nouvelle façon de voir le basket. Il se sent aujourd’hui dans l’obligation d’être bon pour les fans et pour les jeunes qui le considèrent comme un modèle.
