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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Représentant de l’Espagne aux Jeux Olympiques de Paris, Carlos Alcaraz ne s’est incliné qu’en finale du tournoi face à Novak Djokovic. À l’inverse de ce dernier, il a d’ailleurs séjourné au fameux village des athlètes et en a tiré certaines conclusions.
A priori, pas facile de se faire remarquer au milieu de plus de 11.000 athlètes réputés comme les stars de leurs disciplines respectives. Et pourtant, c’est l’exploit qu’est parvenu à accomplir Carlos Alcaraz cet été. Participant aux Jeux Olympiques de Paris, le tennisman espagnol faisait partie des principales vedettes de l’épreuve, en témoignent les innombrables selfies qu’il a été invité à prendre durant la quinzaine.
Carlos Alcaraz sans filtre sur le village olympique à Paris
À 21 ans seulement, Alcaraz disputait là ses premiers JO et a donc pu découvrir avec joie l’atmosphère particulière qui y règne. Encore plus en sachant qu’il a pris ses quartiers au village olympique. Ce, alors qu’il aurait pu choisir de rester dans un simple hôtel, comme l’a fait son bourreau Novak Djokovic pour une raison avant tout. Une décision que le prodige de la petite balle jaune n’aurait cependant pas eu de mal à prendre :
Carlos Alcaraz : J’aime être entouré de gens, ressentir la passion et l’énergie qui entourent ce genre d’événements. Rester dans un hôtel aurait été plus calme, mais je n’oublierai jamais l’affection reçue de la part des athlètes, les câlins, les selfies et tous les souvenirs faits ici.
Une expérience à part entière que Carlitos tenait fort logiquement à vivre au moins une fois dans sa vie.
C’est donc avec son aîné et idole Rafael Nadal qu’il a vécu durant deux semaines au village et qu’il en a découvert les spécificités. Or, contrairement à son prestigieux compatriote qui n’en a dit que du bien, le médaillé d’argent n’a pas pu s’empêcher de dénoter certains aspects négatifs :
Carlos Alcaraz : C’est différent, on peut dire ça comme ça. Ce n’est pas un tournoi comme les autres et il se vit d’une façon différente, mais qui reste excitante. Pouvoir partager des moments avec d’autres athlètes et ressentir un respect mutuel, ça le rend spécial. Mais il est clair qu’en ce qui concerne le repos ou encore la nourriture… Ce n’est pas évident.
Reste dès lors à savoir s’il optera pour les mêmes conditions de séjour à Los Angeles, en 2028, ou s’il préférera retrouver plus de confort afin d’aller cette fois-ci chercher l’or.
Désireux de vivre à 100% l’expérience olympique, Carlos Alcaraz a donc posé ses valises au village des athlètes à Paris. Un choix qui lui a permis de se forger des tas de souvenirs et de recevoir beaucoup d’amour, mais dont il ne tire pas que du positif.
