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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
De nos jours, le rap est un art démocratisé dans le monde entier, et plus particulièrement dans le microcosme NBA. Les joueurs sont amis avec les artistes et certains entrent même en studio pour enregistrer des sons… Mais qu’en pensait Michael Jordan à l’époque ?
Depuis de longues années désormais, le rap et la NBA sont deux univers qui évoluent main dans la main. Certaines superstars de la ligue comme Damian Lillard n’hésitent pas à entrer en studio, comme pouvait le faire Shaquille O’Neal dans les années 90′. Et à l’inverse, les artistes se montrent de plus en plus souvent au bord des terrains pour représenter leurs équipes et leurs villes.
Des liens assez forts se tissent donc entre ces personnalités qui trouvent de l’inspiration les unes chez les autres. James Harden part régulièrement en vacances avec Lil Baby, quand DeMar DeRozan et Russell Westbrook se sont affichés avec Kendrick Lamar en plein coeur du clash avec Drake. Plus récemment encore, pendant les Jeux Olympiques de Paris, Anthony Edwards a soufflé sa 23ème bougie aux côtés de Gunna.
Michael Jordan déteste profondément le rap
gunna & Anthony Edwards were turning up to Helluva Price 😂🔥
— Shannonnn sharpes Burner (PARODY Account) (@shannonsharpeee) August 5, 2024
pic.twitter.com/sFM8diAXbx
Quand il s’ennuie, LeBron James publie lui des vidéos sur les réseaux sociaux dans lesquelles on le voit rapper ses morceaux préférés du moment, ce qui permet une certaine proximité avec ses fans. Mais qu’en pense Michael Jordan, l’autre grande icône de la NBA ? D’après la légende de New York N.O.R.E., le n°23 détesterait sérieusement cet art.
Michael Jordan déteste le rap. Il n’aime que Jay Z, c’est tout. Je l’ai déjà vu en train de mettre un stop à Redman. C’était pendant la fête de noël du label Def Jam. Tous les artistes étaient assis dans la salle et on attendait tous d’avoir une occasion de parler à MJ. Quelqu’un est entré pour dire : « Les gars, Method Man et Redman sont là ! ». Jordan a juste répondu : « J’emmer** le rap. »
Michael Jordan est de la vieille école, il n’est pas spécialement réceptif au rap. C’est dommage, car il représente deux territoires des États-Unis où c’est un art pris très au sérieux. Il a grandi en Caroline du Nord, représentée par J. Cole sur la scène musicale, et a passé sa carrière à Chicago, berceau de nombreux courants populaires comme la drill…
C’est une certitude, il ne devait pas y avoir de rap dans le vestiaire des Bulls dans les années 90′ ou dans celui des Wizards au début des années 2000′. Michael Jordan n’aimait que Jay Z, et ne respectait pas forcément les autres artistes.
