Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Dans l’ensemble, les Jeux Olympiques de Paris auront été une belle réussite avec de nombreuses images fortes. Seule ombre au tableau, plusieurs athlètes ont été critiques envers le village, et surtout envers la qualité de la nourriture.
C’est certainement le cas pour toutes les éditions, mais ces Jeux Olympiques de Paris ont été vécus très différemment selon les athlètes. D’un côté, il y avait ceux qui viennent de petites nations ou pratiquent des disciplines pas forcément très médiatisées, pour qui le simple fait de participer à un si grand évènement était un rêve impossible à ternir.
Et puis de l’autre, il y avait les superstars, ceux qui sont plutôt habitués au luxe dans leur vie quotidienne. Pour ces derniers, difficile de profiter pleinement de l’expérience dans un village olympique au confort sommaire. Coco Gauff, 20 ans et déjà 13 millions de dollars empochés sur le circuit WTA, était l’une des premières à exprimer son ressenti mitigé sur la question.
Masai Russell critique la cuisine du village olympique
Masai Russell, championne olympique sur 100m haies et étudiante à l’université de Kentucky, l’une des plus prestigieuses des États-Unis, est elle aussi habituée à un bon niveau de vie sur le campus. Alors elle n’a pas hésité à partager sa déception sur sa chaine Youtube après avoir goûté à la cuisine du village. Elle aurait aimé un peu plus d’Amérique dans son assiette.
Cette nourriture au village olympique… Je dois dire que je suis grandement déçue. Ils devraient installer un buffet pour les Américains. Le coin américain est peut-être là où il y avait de la pizza hier, je vais devoir y retourner pour vérifier.
De nombreux athlètes étaient d’accord sur ce point : la nourriture du village n’était pas exquise.
D’ailleurs, ce qui est intéressant à constater, c’est que les Américains étaient les plus véhéments à ce sujet, alors même qu’ils ne sont pas réputés pour leur gastronomie. Simone Biles, légende olympique, était aussi de cet avis, puisqu’elle décrivait simplement les repas comme nourrissants et suffisants pour entretenir la machine.
Si on ajoute à cela une Sunisa Lee qui n’a pas trouvé de restaurants asiatiques à son goût dans la capitale, on obtient une délégation qui ne gardera pas un immense souvenir de la cuisine en France. Les représentants de Team USA pourront au moins se consoler avec une nouvelle moisson de médailles. À eux de mettre la barre plus haut à Los Angeles dans 4 ans.
Encore une fois, une athlète américaine a exprimé son mécontentement par rapport à la qualité de la nourriture dans le village olympique. Ce sera le gros point noir de cette quinzaine à Paris, et une déception par rapport à notre culture gastronomique.