Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Arrivé dans les rangs de la NBA en 2003, Boris Diaw n’en est reparti que 14 ans plus tard et peut donc se targuer de bien connaître son fonctionnement et ses coulisses. Il a dès lors pu s’épancher sur le rapport des joueurs de la ligue avec la drogue et l’alcool.
Dans une époque où l’alimentation des athlètes se veut plus surveillée que jamais, nombreux sont les joueurs NBA qui font appel à des nutritionnistes et des chefs pour les aiguiller. Malgré cela, pléthore d’entre eux affichent encore quelques péchés mignons dont ils ne peuvent se passer. En ce qui concerne Boris Diaw, il s’agissait sans aucun doute… du café :
A coffee cup for Monday’s ft. former #Spurs champ Boris Diaw 😂☕️ pic.twitter.com/6GYz1mUkdt
— SportsbyFry (@sportsbyfry) March 5, 2019
Boris Diaw cash sur la consommation d’alcool et de drogue en NBA
Grand amateur de café, Diaw n’était pas non plus du genre à refuser un verre de vin durant sa carrière NBA, longue de 14 ans. Il paraissait donc bien placé pour évoquer le sujet dans Génération Do It Yourself :
Boris Diaw : Si ça picole le soir en NBA ? Ça dépend. Il y a des joueurs qui le font, bien sûr. Est-ce qu’il y en a qui fument ? Alors, à mon époque, le cannabis faisait partie des produits dopants, mais c’est devenu légal. Maintenant, tu peux en fumer.
À défaut d’avoir évolué dans une ère où la consommation de cannabis était autorisée, le Président a donc vu certains de ses homologues développer une forte addiction à l’alcool :
Boris Diaw : Il y a des joueurs qui étaient connus pour être alcooliques et pour être bourrés en plein match. S’ils ne buvaient pas, ils n’étaient pas bons.
Un constat bouleversant que l’ancien capitaine des Bleus attribue en partie aux exigences propres au statut de joueur NBA :
Boris Diaw : En NBA, on est responsabilisés. Si on fait une mauvaise saison ou si notre niveau décline, on peut faire partie des 60 qui partent chaque année. Donc pour rester dans l’élite et faire partie des 400-450 joueurs dans le monde qui ont la chance d’être en NBA, on essaie de tout faire.
Cela dit, ces écarts a priori peu adaptés au sport de haut niveau cesseraient une fois les choses sérieuses débutées selon Babac :
Boris Diaw : En saison régulière, c’est une chose. En playoffs, tout le monde switche ! À partir du moment où t’as des matches à enjeu, ce n’est plus du tout pareil. Je n’imagine pas du tout, sur une finale NBA, un joueur de mon équipe sortir en boîte.
Tout sauf irréprochable en matière de consommation d’alcool, Boris Diaw n’a néanmoins jamais développé une addiction similaire à celle de certains de ses pairs. Or, selon ses dires, tout le monde savait se montrer sérieux une fois les playoffs venus.