Francis Ngannou honnête sur sa rencontre avec Kobe Bryant : « Pendant 30 minutes, il…

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Francis Ngannou vient de sortir du silence après la tragique disparition de son jeune fils Kobe, âgé de 15 mois. Dans cette touchante interview, il a raconté comment sa rencontre avec Kobe Bryant, légende des Lakers, avait inspiré ce choix.

Francis Ngannou a dû surmonter des épreuves incroyablement difficiles pour arriver où il en est aujourd’hui, comme la traversée de l’Afrique puis de la Méditerranée. Il avait un rêve en tête, et il était prêt à prendre tous les risques pour rejoindre la France, où il savait qu’il aurait la chance de montrer son talent au reste du monde. Le destin lui a clairement donné raison.

Preuve que le karma est un concept parfois difficile à appréhender, le Predator, malgré tout ce qu’il a déjà enduré dans sa vie d’adulte, vient de connaitre une année 2024 particulièrement douloureuse. Après avoir pris un terrible KO dans le ring face à Anthony Joshua, c’est son monde qui a été mis à mal avec la disparition de son jeune fils de 15 mois.

L’échange entre Francis Ngannou et Kobe Bryant

Après un long deuil et un long silence, l’ancien champion de l’UFC a décidé de se soulager d’un poids en prenant la parole dans le podcast de Joe Rogan. Il a évoqué cette tragique perte, et a expliqué d’où lui était venue l’idée d’appeler son fils « Kobe ». Sans surprise, il y a un lien avec la légende des Lakers, elle aussi partie trop tôt :

Mon fils s’appelait Kobe. Je lui ai donné ce prénom en hommage à Kobe Bryant. J’ai un grand souvenir avec lui. Le jour où l’UFC a annoncé son partenariat avec la marque BodyArmor, il y a eu un évènement à New York. Je venais juste d’arriver aux États-Unis. Mon anglais était si mauvais, et pourtant je devais me rendre sur place pour participer à l’annonce. Je suis arrivé tôt, et Kobe Bryant aussi. On s’est rencontré dans ce qui servait de salle d’attente.

On a discuté pendant 30 minutes. Moi j’avais honte de mon anglais, je ne voulais pas parler, mais lui n’arrêtait pas de me poser des questions, de me demander des choses sur mon histoire de vie. J’étais impressionné, je ne voulais pas le déranger, mais il posait plein de questions. Il était heureux de parler avec moi, il m’a rassuré sur mon anglais. Pendant 30 minutes…

Quand Dana White est arrivé, il lui a demandé s’il connaissait mon histoire, puis il a parlé de tout ce que je venais de lui dire. Il trouvait ça dingue et répétait qu’aux États-Unis ils n’avaient aucune idée de tout ce qui pouvait se passer dans le monde. Kobe parlait comme ça de moi… C’est mon histoire avec Kobe. Quand il est mort, c’était très difficile pour moi, et je me suis promis d’appeler mon fils comme lui.

Francis Ngannou n’a pas choisi le prénom de « Kobe » par hasard pour son fils. C’était en l’honneur de la légende des Lakers, avec qui il avait pu échanger pendant 30 minutes à son arrivée aux États-Unis. Une histoire aussi belle que triste…